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Festival Drôle d'Endroit pour des Rencontres : Le programme completLe Festival de cinéma français Drôle d'Endroit pour des Rencontres se déroulera du 27 au 31 janvier 2010 au cinéma les Alizés à Bron. Cette 19e édition des Rencontres proposera un éventail varié de la création cinématographique française, des rendez-vous avec un cinéma exigeant mais représentant une belle diversité importante pour Marc Van Maële directeur des Alizés et toute son équipe. Vont se côtoyer pendant cinq jours, les espoirs du cinéma de demain et des cinéastes confirmés. Ils viendront présenter et échanger autour de leurs films pour le plus grand plaisir des spectateurs des Alizés.
Le festival commencera par un film jeunesse précédé d'une animation conte, puisque sera projeté le mercredi 27 janvier 2010, Kérity , la maison des contes de Dominique Monféry, merveilleusement illustré par les dessins de Rébecca Dautremer. Pour l'inauguration, La Robe du soir de Myriam Aziza en sa présence mais aussi celles de Sophie Mounicot comédienne et Lio (sous réserve). Les femmes réalisatrices seront également représentées pendant les Rencontres, par deux cinéastes qui signent de très remarqués premiers films, Axelle Ropert pour La Famille Wolberg et Valérie Donzelli pour La Reine des Pommes.
Les Rencontres auront aussi le grand plaisir d'accueillir : Frédéric Mermoud pour Complices son dernier long-métrage et deux de ses courts L'escalier et Rachel, il sera accompagné de la comédienne Nina Meurisse. Olivier Ducastel pour L'Arbre et la forêt, accompagné non pas de son co-réalisateur Jacques Martineau mais par deux magnifiques comédiens, Françoise Fabian et Guy Marchand. Louis-Do de Lencquesaing viendra quant à lui présenter le film réalisé par Mia Hansen-Løve Le père de mes enfants dont il est l'interprète principal. Joël Seria change de genre puisque le réalisateur du célèbre Galettes de Pont Aven (qui sera pour l'occasion projeté) viendra présenter son dernier film Mumu et il sera très bien accompagné puisque sa Mademoiselle Mumu, Sylvie Testud sera en principe présente.
Abderrahmane Sissako, cinéaste Mauritanien et auteur de Bamako aura une carte blanche, il viendra également nous parler de son association "Des cinémas pour l'Afrique" . Sans oublier les documentaires avec de grands noms tels Jean-Michel Carré pour Les travailleu(r)ses du sexe, et Gilles Perret pour Walter retour en Résistance, il sera accompagné par Walter Bassan le héros de son documentaire.
Les Rencontres accueilleront également une table ronde sur "Les pratiques culturelles des français à l'ère du numérique", en présence d'Olivier Donnat, sociologue au ministère de la Culture et de la Communication, et d'Emmanuel Ethis (sous réserve), sociologue du cinéma et Président de l'Université d'Avignon. Enfin pour la clôture du festival sera présenté en avant-première le film de Grégoire Vigneron Sans laisser de traces.
Mercredi 27 janvier 2010 - 10h00 Projection presse ouverte au public, sans l'équipe du film puis projection à 20h00 avec l'équipe du film
La robe du soir en présence de Myriam Aziza, Sophie Mounicot et Lio (sous réserve)
Réalisation : Myriam Aziza Avec : Alba Gaïa Kraghede Bellugi, Lio, Bernard Blancan, Sophie Mounicot...
Comédie - Durée : 1h 35 Avant-Première
L'histoire Juliette, 12 ans, timide et mal dans sa peau voue un véritable culte à son professeur de français, Madame Solenska. Belle quadragénaire souvent provocante, Madame Solenska aime séduire son jeune auditoire : sa classe est son théâtre et ses élèves, ses meilleurs spectateurs. Persuadée d'être son élève préférée, Juliette vit une relation privilégiée avec cette femme. Mais un jour, Juliette voit sortir Antoine, un élève de sa classe particulièrement beau, de chez Mme Solenska. Chaque geste, chaque regard de Madame Solenska vers l'adolescent, chaque parole échangée viennent alors pimenter ses soupçons. L'imagination torturée de Juliette s'emballe : pour elle, Madame Solenska et Antoine sont liés par une secrète relation amoureuse...
Myriam Aziza Myriam Aziza fait des études de cinéma à la FÉMIS (Paris) et y réalise les courts métrages Comme on respire (1995) et Méprises (1995). Elle continue dans le même format avec notamment les films Nos traces silencieuses (1998) co-réalisé avec Sophie Bredier et L'Âge de raison (2004). En 2006, elle réalise le documentaire L'An prochain à Jérusalem (2006). Avec son premier long métrage La Robe du soir, elle offre un joli rôle à la comédienne et chanteuse Lio.
Sophie Mounicot Actrice rendue célèbre par la série comique H sur Canal+ dans laquelle elle interprétait une infirmière sadique, Sophie Mounicot partage sa carrière entre le petit et le grand écran. C'est chez Claude Zidi qu'elle apparaît pour la première fois au cinéma, dans Deux en 1989. Elle joue également sous la direction du cinéaste Pascal Thomas, pour La Pagaille (1991) et La Dilettante (1999). L'actrice figure également au casting de Monique de Valérie Guignabodet avec Albert Dupontel en 2002 et de la comédie romantique Clara et moi d'Arnaud Viard deux ans plus tard. A la télévision, elle joue également dans les séries Police District et Les Enquêtes d'Eloïse Rome. Enfin, Sophie Mounicot a fait ses premiers pas sur les planches en 2004 dans Quand l'amour s'emmêle d'Anne-Marie Etienne où elle donnait la réplique à Véronique Genest. En 2008, la comédienne est à l'affiche de deux films, Ca se soigne ? avec Thierry Lhermitte et Un château en Espagne d'Isabelle Doval. Elle présente également son premier spectacle seule en scène, intitulé C' est mon tour au théâtre des Mathurins. Naviguant entre cinéma, théâtre et télévision, Sophie Mounicot poursuit une carrière déjà bien remplie.
Lio passe une grande partie de son enfance à Bruxelles. A l'adolescence elle s'enthousiasme pour le mouvement punk et s'oriente très tôt vers la musique. En 1979, Banana split inaugure une longue série de tubes qui vont faire de Lio - pseudonyme choisi en référence à la bande dessinée Barbarella - une chanteuse très populaire. La première apparition de Lio sur grand écran, dans Les Années 80 de Chantal Akerman, donne le ton d'une carrière qui privilégie le cinéma d'auteur et les films de femmes. En 1985, Didier Haudepin offre à Lio son premier grand rôle dans Elsa, Elsa. Femme de Belmondo dans Itinéraire d'un enfant gâté de Lelouch, l'actrice est souvent au coeur de chassés-croisés amoureux (Après l'amour de Diane Kurys, Chambre à part). Du sombre Sans un cri de Jeanne Labrune au saignant Carnages de Delphine Gleize, Lio interprète au cinéma des personnages qui sont à l'opposé de l'image de lolita que ses chansons ont forgée. En 1991, sa prestation face à Claude Brasseur dans Sale comme un ange, le polar trouble de Catherine Breillat, est particulièrement remarquée. On retrouve néanmoins la fantaisie de Lio dans des comédies chorales telles que Personne ne m'aime le premier long-métrage de Marion Vernoux, ou, en 2004, dans Mariages ! de Valérie Guignabodet.
Mercredi 27 janvier 2010 - 14h00 Projection précédée d'une animation conte par la Royale Magic Beans Compagnie
Kérity, la maison des contes
Réalisation : Dominique Féry, illustré par Rébecca Dautremer
Avec les voix de : Jeanne Moreau, Julie Gayet, Liliane Rovère, Pierre Richard, Denis Podalydès, Lorant Deutsch, Gonzales
Animation - Durée 1h20 A partir de 5 ans
L'histoire Natanaël a bientôt 7 ans mais il ne sait toujours pas lire... Lorsque sa tante Eléonore lui lègue sa bibliothèque contenant des centaines de livres, Natanaël est très déçu ! Pourtant chacun de ces contes va livrer un merveilleux secret : à la nuit tombée les petits héros, la délicieuse Alice, la Fée Carabosse, le Capitaine Crochet sortent des livres... Ils doivent prévenir Natanaël qu'ils courent un grand danger et risquent de disparaître à jamais. Pour sauver ses minuscules amis et leurs histoires, Natanaël, rétréci par la Fée Carabosse, se lance dans l'aventure ! Il affrontera vaillamment le très fourbe Pictou, le crabe géant et l'Ogre affamé... Arrivera-t-il à temps à lire la formule magique qui les sauvera tous ? Ce n'est pas parce que c'est inventé que ça n'existe pas.
A propos du film : Anik Le Ray, auteur du scénario original explique : Graphiquement, c'était un vrai pari. Le travail de Rébecca a permis aux personnages d'appartenir à la fois au passé tout en étant très contemporains. Ainsi en même temps que Natanaël reçoit en héritage le don de la lecture à travers un voyage initiatique, il nous permet de découvrir ces personnages de contes qui nous sont familiers dans un autre temps, et dans un lieu d'une très grande beauté graphique.
En 2004, Destino, le court-métrage de Dominique Féry est nommé aux Oscars dans la sélection Meilleur court métrage d'animation. Il a réalisé de nombreux films, tels que Hercule, Tarzan, Kuzco l'empereur mégalo, ou encore Franklin et le Trésor du Lac. Rébecca Dautremer a fait les Arts-Déco à Paris puis s'est destinée au design graphique avant de devenir une des illustratrices françaises les plus célèbres. Elle est entre autres l'auteur des albums Princesses, Elvis, Cyrano... Jeudi 28 janvier 2010 - 10h00 Projection presse ouverte au public, sans l'équipe du film puis projection à 21h00 avec l'équipe du film
L'arbre et la forêt en présence d'Olivier Ducastel, Françoise Fabian, Guy Marchand
Réalisation : Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Avec : Guy Marchand, Françoise Fabian, François Négret, Yannick Renier, Sabrina Seyvecou, Catherine Mouchet, Jacques Bonnaffé
Genre - Fiction - Durée : 1h43 Avant première - Sortie le 3 mars 2010
L'histoire Frédéric fait pousser des arbres et, depuis près de soixante ans, il cultive un secret. Autour de lui, seuls sa femme et son fils aîné savent la vérité sur son histoire. La mort de ce fils, avec qui il entretenait des rapports conflictuels, le conduit à révéler enfin à ses proches ce qu'il n'avait jamais pu dire. A l'âge de 20 ans, Frédéric a été déporté par les nazis et interné au camp de Schirmeck, dans les Vosges, pour son homosexualité. Après la guerre, il s'est marié, espérant enfouir à jamais cette histoire.
Olivier Ducastel Né à Lyon, le 7e art le passionne depuis l'enfance. C'est donc tout naturellement qu'il suit des études de cinéma et de théâtre à l'université de Rouen, avant de poursuivre en entrant à l'IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques). En 1987, il tourne son premier court métrage : Le Goût de plaire, dans lequel transparaît déjà son amour pour la comédie musicale. Sa carrière commence en tant que monteur sur des films de Kanevski, Chahine ou Christine Pascal. En 1995, il rencontre Jacques Martineau et les deux cinéphiles se lancent dans l'écriture de Jeanne et le garçon formidable, film musical présenté à Berlin en 1998. Les deux hommes poursuivent leur collaboration et signent Drôle de Félix puis Ma vraie vie à Rouen et Crustacés et coquillages. Tous leurs films témoignent du goût des cinéastes pour la musique et la danse. En 2008, pour fêter les quarante ans des événements de Mai 68, les deux compères signent Nés en 68, une comédie revenant sur l'héritage de cette période révolutionnaire.
Jacques Martineau Normalien en lettres, il est passionné de musique et a pris des cours de chant lyrique au Conservatoire de Boulogne-Billancourt. Alors qu'il enseigne les lettres à l'université, il rencontre Olivier Ducastel, ils entament alors une passionnante collaboration.
Françoise Fabian Françoise Fabian grandit en Algérie, où elle étudie la musique. Arrivée en France au début des années cinquante, elle s'inscrit au Conservatoire, où elle a comme camarades de promotion Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle. Si elle débute sur les planches en 1954 dans Le Pirate, l'actrice est en 1956 à l'affiche de pas moins de cinq cinq longs-métrages, de Mémoires d'un flic - son tout premier film à Michel Strogoff. Elle enchaîne les rôles, pensionnaire de la maison de passe de Mme Anaïs dans Belle de jour de Luis Buñuel, jeune veuve vertueuse, mais dévorée par la passion, dans Raphaël ou le débauché de Deville, elle trouve un de ses plus grands rôles dans Ma nuit chez Maud d'Eric Rohmer, en 1969. Non dénuée de fantaisie, comme elle le prouve notamment en 1973 dans La Bonne année, comédie de Lelouch avec Lino Ventura, et plus tard dans La Bûche, Françoise Fabian rencontre un grand succès en interprétant le rôle-titre d'un classique de l'érotisme à la française, Madame Claude, et en participant à la très populaire série télévisée Les Dames de la côte. Françoise Fabian travaillera également dans les années 70 dans des prodcutions italiennes et ne va cesser de tourner et bâtir une filmographie importante avec notamment : Yves Boisset, Mauro Bolognini, Henri Decoin, André Delvaux, Jacques Demy, Pierre Granier-Deferre, Alex Joffé, Nelly Kaplan, Louis Malle, Edouard Molinaro, Jacques Rivette, François Ozon, pour n'en citer que quelques-uns. Parallèlement, elle poursuit une riche carrière au théâtre. Dernièrement on a pu la voir dans Lol, Un homme et son chien ou encore dans Rapt. En 2010, elle sera également dans le film d'Alexandre Arcady Comme les 5 doigts de la main.
Guy Marchand débute dans sa jeunesse avec le chant et la clarinette. Il écrit La Passionata, tube de l'été 1965 qui lui permettra de signer pour cinq ans chez Barclay. Amoureux des mélodies latines - bossa-nova, rumba, ou encore boléro - et du jazz, Guy Marchand se dirige vers le cinéma grâce à la musique. Il débute dans Boulevard du rhum en 1971, aux côtés de Brigitte Bardot et Lino Ventura, qui lui vaudra d'enchaîner les rôles de séducteur. Sa carrière est réellement boostée par son hommage à Al Johnson, enregistré sous la direction de Jean-Christophe Averty. Il enchaîne avec Une belle fille comme toi de François Truffaut en 1972, Cousin, cousine de Jean-Charles Tacchella en 1975, et Attention les yeux ! de Gérard Pirès l'année suivante. En 1982 il tourne avec Claude Zidi, Les Sous-Doués en vacances, on le retrouve également sans Le Tueur triste de Nicolas Gessner en 1984, Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk en 1986, Ripoux contre ripoux de Zidi en 1990, ou encore dans Beaumarchais, l'insolent de Molinaro en 1996, Dans Paris de Christophe Honoré, Après lui de Gaël Morel, Passe-passe de Tonie Marshall. Pour le petit écran, outre son interprétation de Nestor Burma de 1991 à 2002, il incarne en 2005 Lucien Sauveterre dans Trois femmes... un soir d'été' de Sébastien Grall. Depuis le début de sa carrière, Guy Marchand a incarné près de soixante personnages différents.
Jeudi 28 janvier 2010 - 14h00 et 18h00
Complices en présence de Frédéric Mermoud et Nina Meurisse
Réalisation : Frédéric Mermoud Avec : Emmanuelle Devos , Gilbert Melki , Cyril Descours, Nina Meurisse, Joana Preiss...
Drame - Durée: 1h30
L'histoire Dès leur premier regard échangé dans un cybercafé, Vincent et Rebecca se sont aimés. Ils sont jeunes, à peine 18 ans, et regardent la vie avec insouciance. Pourtant deux mois plus tard, le corps de Vincent est retrouvé dans le Rhône salement amoché et Rebecca disparaît juste après cette mort brutale. Hervé Cagan, 48 ans, de la Police judiciaire de Villeurbanne, est chargé de l'enquête. Avec sa coéquipière Karine Mangin, ils vont devoir rapidement reconstituer la trajectoire chaotique des deux adolescents. En déroulant les dernières heures de la vie du jeune garçon, Cagan parviendra à conclure l'enquête. Mais déstabilisé par ce qu'il découvre, ébranlé dans ses certitudes, Cagan sera confronté à un choix crucial, un choix qui pourrait bouleverser sa façon d'envisager la vie.
Frédéric Mermoud Après une maîtrise de Lettres à l' Université de Genève,Frédéric Mermoud intègre l'ECAL (École Cantonale d'Art de Lausanne), département cinéma où il obtient son diplôme de réalisateur en audio-visuel. Son film de fin d'études, Les Électrons Libres (1999), a été projeté dans une vingtaine de festival, dont Locarno où il a obtenu un prix, et également diffusé sur Arte et la Télévision Suisse Romande. Avant de réaliser L'Escalier en 2003, Frédéric Mermoud a achevé deux documentaires : un film d'art, Les paysages intérieurs de Gottfried Tritten (2000), et un film financé par Sanofi-Synthélabo intitulé La Schizophrénie au travail (2001). Il a en outre dirigé un téléfilm de fiction, Bonhomme de chemin (2003). Sélectionné dans de nombreux festivals de courts métrages, L'Escalier a accumulé les récompenses (notamment à Locarno, Pantin, Rome, Vevey etc.). En 2006, il entreprend la production et la réalisation d'un nouveau court-métrage : Rachel, avec lequel il gagne le prix du meilleur scénario au festival d'Ameria. L'année suivante, il écrit et produit le film Le Créneau, où il met en scène Emmanuelle Devos et Hippolyte Girardot. Le film est alors nommé dans la catégorie du meilleur court-métrage en Suisse.
Nina Meurisse En 2000, âgée de douze ans elle tourne dans Saint-Cyr de Patricia Mazuy. Elle poursuit également dans ses études musicales, guitare, piano et harpe. " J'en ai fait huit ans ". Le cinéma continue à s'intéresser à elle. En 2002, on la retrouve dans Des épaules solides d'Ursula Meier. A la même époque elle rencontre Frédéric Mermoud, avec qui elle tourne deux courts métrages, L'escalier en 2003 et Rachel en 2006. En 2008, il lui propose un rôle dans Complices. Depuis qu'elle a mis le pied sur un plateau, Nina Meurisse a aussi très envie de passer derrière la caméra mais son quotidien, actuellement, c'est plutôt le théâtre. Elle travaille avec la compagnie Jean-Louis Martin-Barabaz, prend des cours de chant, de danse.
Jeudi 28 janvier 16h45 en présence de Frédéric Mermoud et Nina Meurisse
L'escalier Réalisation : Frédéric Mermoud Avec : Nina Meurisse Court métrage - 22 min
L'histoire : Rachel, quinze ans, est amoureuse d'Hervé, un lycéen qui ne vit pas dans son quartier. Chaque soir, dans l'escalier de son immeuble, ils se retrouvent s'embrassent et se découvrent. L'Escalier, avant de devenir un roman sous la plume de son réalisateur, est un court métrage primé dans plus de quinze festivals (Prix du cinéma suisse, grand Prix du Festival Côté Court de Pantin..).
Rachel Réalisation : Frédéric Mermoud, Avec : Nina Meurisse et Eric Ruf ... Court métrage - 15 mn
L'histoire : Tous les week-ends, Rachel, une jeune étudiante, garde Hugo, un petit garçon de trois ans qui vit seul avec son père, un homme d'affaire. Un soir de baby-sitting, sa meilleure amie et deux copains débarquent à l'improviste et organisent une petite soirée, alors que le propriétaire des lieux revient chez-lui sans prévenir. Vendredi 29 janvier 2010 - 9h30 Projection presse ouverte au public, sans l'équipe du film puis projection Samedi 30 janvier à 17h00 avec l'équipe du film
La Reine des Pommes en présence de Valérie Donzelli
Réalisation : Valérie Donzelli
Avec : Valérie Donzelli, Béatrice De Staël, Jérémie Elkaïm, Laure Marsac, Lucia Sanchez...
Comédie dramatique - Durée: 1h28 Avant-Première - Sortie 3 mars 2010
L'histoire A Paris, Adèle, une trentenaire, se retrouve anéantie par sa rupture avec Mathieu, l'amour de sa vie. Sa voisine lui conseille de quitter l'appartement de son ex-compagnon afin de prendre un nouveau départ. A contrecoeur, sa cousine Rachel accepte de prendre Adèle en charge. Pour lui redonner goût à la vie Rachel conseille à Adèle de coucher avec d'autres hommes afin de désacraliser son histoire révolue. A son corps et coeur défendant, Adèle vole d'aventures en aventures.
Valérie Donzelli décroche d'abord de petits rôles pour le cinéma comme celui de Nathalie en 2003, dans le thriller français Qui a tué Bambi ? ou encore dans Le plus beau jour de ma vie avec Hélène de Fougerolles l'année suivante. Elle tient également un petit rôle dans le film belgo-français Entre ses mains d'Anne Fontaine en 2005 aux côtés d' Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde. Mais c'est à la télévision, grâce à deux fictions diffusées sur France 2, que Valérie Donzelli se fait connaître du grand public. En 2005 elle joue Jeanne dans la série désormais célèbre Clara Sheller qui suit les tribulation d'une jeune trentenaire un peu perdue, en 2007 elle tient l'un des rôles principaux des Camarades qui retrace le destin de six jeunes résistants communistes après la Libération. La même année Jean-Pascal Hattu lui offre son premier grand rôle dans 7 ans où elle interprète Maïté dont le mari vient d'être condamné à sept ans de prison. Elle jouera ensuite dans le très poétique Homme qui rêvait d'un enfant de Delphine Gleize, aux côtés de Darry Cowl et Artus de Penguern. C'est derrière la caméra que l'on retrouve Valérie Donzelli avec son premier court métrage Il fait beau dans la plus belle ville du monde, présenté à la Quinzaine Des Réalisateurs en 2008. Vendredi 29 janvier 2010 - 11h00 Projection presse ouverte au public, sans l'équipe du film puis projection Samedi 30 janvier à 20h30 avec l'équipe du film
Mumu en présence de Joël Séria et Sylvie Testud (sous réserve)
Réalisation : Joël Séria Avec : Sylvie Testud, Michel Galabru, Bruno Lochet, Jean-François Balmer, Antoine de Caunes, Dominique Pinon, Helena Noguerra
Comédie - Durée : 1h 30 Avant-Première - Sortie février 2010
L'histoire J'ai onze ans et je m'appelle "Brasse coulée". C'est le surnom que me donnent les copains car c'est la seule nage que je pratique. On est en 47. Je viens encore de me faire renvoyer d'un nouveau collège. Mon père, fait prisonnier en 39, libéré en 45, est venu me chercher avec sa voiture. Pour mes parents, je suis vraiment un sale môme. Roger, 11 ans, mal aimé par sa mère, rudoyé par son père, atterrit, en 1947, dans une petite école d'un village d'Anjou comme pensionnaire, où sévit une institutrice revêche et au grand coeur, surnommée "Mumu les petites pattes"... Leur rencontre va changer sa vie !
Joël Séria Joël Séria commence sa carrière comme acteur en interprétant un personnage du film Les frangines (1960) de Jean Gourguet. En 1970, il écrit et réalise Mais ne nous délivrez pas du mal puis Charlie et ses deux nénettes en 1973. Il connaît un succès public avec Les galettes de Pont-Aven (1975) grâce à la performance de Jean-Pierre Marielle. Il réalise Marie-poupée en 1976 puis enchaîne sur Comme la lune en1977. Il adapte le célèbre personnage imaginé par Frédéric Dard dans San Antonio ne pense qu'à ça (1981). Après une période d'absence, il revient à la mise en scène en 1986 pour un téléfilm, Pour venger Pépère, puis au cinéma avec Les deux crocodiles (1987). Il passe par les séries Nestor Burma (1991) avec Guy Marchand et le J.A.P (1993) avec Carlos. En 2000 il réalise Léopold, un téléfilm avec Michel Galabru. Joël Séria est également romancier.
Le cinéma de Joël Séria ne ressemble à rien d'existant. Cinéaste marginal, à la verve rabelaisienne, il fait son oeuvre tranquillement, à contre-courant, en dehors des modes, avec une qualité de dialogue exceptionnelle au service de personnages extravagants, dérisoires et surréalistes.
Sylvie Testud est née à Lyon, et a grandit dans le quartier de la Croix-Rousse. Montée à Paris pour suivre des études d'Histoire, elle se lance bientôt dans la comédie en intégrant la classe libre du Cours Florent puis le Conservatoire, où elle a pour professeurs Jacques Lassalle et Catherine Hiegel. Elle fait sa première apparition à l'écran en 1994 dans Couples et amants. La même année, elle est engagée pour une coproduction franco-allemande, Maries Lied. L'actrice est promue, lors de la sortie de ce film remarqué, jeune espoir du cinéma d'outre-Rhin. Pour les besoins de Jenseits der Stille, elle apprend la langue de Goethe, mais aussi la clarinette et le langage des signes, une performance qui lui vaut l'équivalent allemand du César de la Meilleure actrice. C'est en 1999 que les Français la découvrent dans Karnaval, la chronique dunkerquoise de Thomas Vincent. Choisie par Akerman pour être l'héroïne de La Captive (2000), adaptation de La Prisonnière de Proust, elle apparaît ensuite chez Jacquot et Oliveira. En 2000, elle incarne Christine Papin dans Les Blessures assassines de Jean-Pierre Denis, une prestation récompensée par un César du meilleur espoir. Elle sera serial killer, dans Dédales, voleuse dans Filles uniques, et obtient en 2004 le César de la Meilleure actrice pour Stupeur et tremblements de Corneau d'après le best seller d'Amélie Nothomb. Devenue une actrice de premier plan, elle poursuit dans cette veine burlesque avec Cause toujours ! de Jeanne Labrune et Demain on déménage de sa complice Akerman, mais c'est sur le terrain du mélodrame que l'emmène sa seconde collaboration avec Corneau (Les Mots bleus, 2005). Après avoir incarné une jeune femme prête à tout pour rejoindre l'homme de sa vie sur le front en 1917 dans La France, elle recherche le mystère Watteau aux côtés de Jean-Pierre Marielle dans Ce que mes yeux ont vu. Puis, elle participe en 2007 à la réussite internationale de La Môme en interprétant Mômone, l'amie d'enfance d'Edith Piaf. Sylvie Testud enchaîne sur un biopic en prenant les traits de Françoise Sagan pour le film de Diane Kurys. En 2009, elle est à l'affiche du film de Johnnie To Vengeance, sélectionné en compétition officielle au 62e Festival de Cannes mais elle prête aussi ses traits à la célèbre Calamity Jane dans Lucky Luke, on la retrouve également dans Lourdes de Jessica Hausner, L'Idiot de Pierre Léon, puis dans La Rafle de Roselyn Bosch. En 2010, elle sera à l'affiche de Mumu, Le Jour De La Grenouille, Le Silence Des Machines, qui relate l'histoire d'ouvrières se battant pour préserver leur emploi dans une usine et Wayfaring Strangers. Sylvie Testud est aussi une comédienne de théâtre, écrivain et réalisatrice. Vendredi 29 janvier 2010 - 14h00
Table Ronde Organisée par la coordination des associations Art & Essai en Rhône-Alpes, Les Ecrans, le GRAC (Groupement Régional d'Actions Cinématographiques) et l'ACRIRA (Association des Cinémas de Recherche Indépendants de la Région Alpine).
Les pratiques culturelles des français à l'ère numérique ? En présence de : Olivier Donnat et Emmanuel Ethis (sous réserve) Depuis les années 1970, l'enquête Pratiques culturelles du ministère de la Culture et de la Communication constitue le principal baromètre des comportements des Français dans le domaine de la culture et des médias. Les résultats 2008, révèlent, plus de dix ans après ceux de 1997, l'ampleur des effets d'une décennie de mutations induites par l'essor de la culture numérique et de l'internet. Au moment où plus de la moitié des Français disposent chez eux d'une connexion à haut débit, où plus d'un tiers utilisent l'internet quotidiennement à des fins personnelles, comment les nouvelles formes d'accès en ligne à la culture s'articulent-elles avec la consommation des anciens médias (télévision, radio, presse écrite) et avec les pratiques culturelles traditionnelles ? Comment se portent la lecture de livres, l'écoute de la musique ou la pratique en amateur d'activités artistiques ? La fréquentation des salles de cinéma, des théâtres ou des salles de concert a-t-elle baissé ou augmenté et le profil de leurs publics a-t-il évolué ?
L'enquête d'Olivier Donnat restitue les résultats sectoriels de l'enquête dans le domaine de la télévision, de la musique, du livre et de la presse, des sorties et visites culturelles et des pratiques amateurs, en soulignant chaque fois les permanences mais aussi les lignes de rupture qui se dessinent sous la poussée d'une culture numérique déjà très présente dans le quotidien des jeunes générations.
Olivier Donnat est sociologue au Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la Culture et de la Communication. Il est notamment l'auteur de : Les Français face à la culture. De l'exclusion à l'éclectisme (La Découverte, 1994) et de Regards croisés sur les pratiques culturelles (La Documentation française, 2003).
Emmanuel Ethis sociologue du cinéma et Président de l'Université d'Avignon. Vendredi 29 janvier 2010 - 18h00
La famille Wolberg En présence d'Axelle Ropert
Réalisation : Axelle Ropert Avec : François Damiens, Valérie Benguigui, Valentin Vigourt...
Comédie dramatique - Durée : 1h20
L'histoire Il est capable de faire un discours étonnant sur la soul américaine à des écoliers éberlués, de se mêler de la vie privée de ses concitoyens, ou encore de faire jurer à sa fille de 18 ans que jamais, au grand jamais, elle ne quittera la maison familiale. C'est Simon Wolberg, maire d'une petite ville de province, amoureux fou de sa femme, père envahissant et fils provocateur ! C'est l'obsession de la famille qui porte cet homme. Qui le pousse à mettre à l'épreuve ces liens, à en vérifier la force et la fragilité...
Axelle Ropert Elle est la co-rédactrice en chef de la revue de cinéma La lettre du cinéma, et participe également en tant que critique au magazine Les Inrockuptibles et à l'émission de Canal Plus Cinéma Le Cercle. Elle a écrit les scénarios de L'Amitié (1998) et de Mods (2004), deux films de Serge Bozon, dans lesquels elle a joué, mais aussi celui de La France (2007). On a pu également la voir à l'écran dans les films de Pierre Léon, Judith Cahen ou Benjamin Esdraffo. Ses films en tant que réalisatrice : le moyen-métrage Étoile violette (2006) et La Famille Wolberg (2009). Ce dernier a été présenté au Festival de Cannes 2009 dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs Vendredi 29 janvier 2010 - 20h30
Carte Blanche à Abderrahmane Sissako
Dans le cadre d'un partenariat entre la région Rhône-Alpes et l'association "Des cinémas pour l'Afrique", le cinéaste mauritanien présentera le film de son choix, ainsi que l'association dont il est le président.
Adberrahmane Sissako Né en Mauritanie, il passe son enfance au Mali, très vite il suit des études cinématographiques à l'Institut fédéral d'Etat de Cinéma de Moscou. C'est là qu'il tourne ses premiers courts métrages dont Octobre, présenté en 1993 dans la section "Un certain regard" du Festival de Cannes. A son retour de Russie, c'est en France qu'il s'installe. Réalisateur de La Vie sur terre (1998) présenté par Arte dans le cadre de sa sélection "2000 vu par... ", il retourne sur la Croisette en 2002 pour En attendant le bonheur, lauréat du Prix de la critique internationale, dans lequel il dénonce l'impuissance des pouvoirs publics africains et les politiques anti-immigrations des pays occidentaux. Les relations Nord / Sud sont une nouvelle fois abordées en 2006 dans Bamako, fable humaniste projetée à Cannes en Sélection Officielle Hors Compétition. En 2007, il intervient dans le documentaire de Maria de Medeiros "Je t'aime... moi non plus" il est également membre du jury au festival de Cannes.
Samedi 30 janvier 2010 - 14h00
Le père de mes enfants En présence de Louis-Do de Lencquesaing
Réalisation : Mia Hansen-Love Avec : Chiara Caselli, Louis-Do de Lencquesaing, Alice de Lencquesaing...
Drame - Durée : 1h50
L'histoire Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu'il aime, trois enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler les cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre, sa vocation. Grégoire y trouve sa plénitude, il y consacre presque tout son temps et son énergie. Hyperactif, il ne s'arrête jamais, sauf les week-end qu'il passe à la campagne en famille : douces parenthèses, aussi précieuses que fragiles. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l'admiration. Il semble invincible. Pourtant sa prestigieuse société de production, Moon Films, est chancelante. Trop de films produits, trop de risques pris, trop de passifs; les menaces se précisent. Mais Grégoire veut continuer d'avancer, coûte que coûte. Jusqu'où cette fuite en avant le conduira-t-il ? Un jour, il est obligé de voir la réalité en face. Alors surgit un mot : l'échec. Et une grande lassitude, qui va bientôt, secrètement, prendre la forme du désespoir. Le film a reçu le Prix Spécial Un Certain Regard - Festival de Cannes 2009.
Louis-Do de Lencquesaing est comédien mais aussi réalisateur et metteur en scène. On a pu le voir dernièrement à la télévision dans l'Ecole du pouvoir, Le sang noir. Au cinéma pour Benoit Jacquot dans l'Intouchable, mais aussi dans Un couple parfait, Petites coupures, Une affaire privée...
Samedi 30 janvier 2010 - 17h00
La Reine des Pommes en présence de Valérie Donzelli
Samedi 30 janvier 2010 - 20h30
Mumu en présence de Joël Séria et Sylvie Testud (sous réserve)
Samedi 30 janvier 2010 - 23h00
Les Galettes de Pont Aven en présence de Joël Séria
Réalisation : Joël Séria Avec : Jean-Pierre Marielle, Claude Piéplu, Jeanne Goupil, Dolores McDonough, Romain Bouteille, Andréa Ferréol, Bernard Fresson, Martine Ferrière, Gisèle Grimm...
Film de 1975 - Durée : 1h 45
L'histoire : Henri Serin, un représentant en parapluie, mène une vie tranquille entre son travail, sa famille et sa peinture. Henri s'octroie, durant ses nombreux déplacements professionnels, quelques frasques amoureuses qui le changent du quotidien lassant dans lequel sa femme l'enferme. Un beau jour, Henri décide de tout laisser tomber pour vivre d'amour et d'eau fraîche. Il échoue à Pont-Aven et fait la connaissance d'Emile, un peintre local imitant Gauguin, et avec lequel il partage ses beuveries... Dimanche 31 janvier 2010 - 14h00
Les travailleu(r)ses du sexe en présence de Jean-Michel Carré
Réalisation : Jean-Michel Carré
Documentaire - Durée: 1h25 Avant-première - sortie le 3 février 2010
Le sujet Les travailleuses du sexe aborde le thème du côté de celles et ceux qui revendiquent le droit de pouvoir louer librement leur corps ou vendre des services sexuels. Jamais l'économie du sexe n'a été aussi florissante : multiplication des salons de l'érotisme, société d'édition vidéo... En mars 2003, Nicolas Sarkozy, fait voter une loi dite de "sécurité intérieure" incluant le racolage passif des prostituées. Si la prostitution devient moins visible dans nos rues, elle augmente considérablement sur les réseaux Internet et aux périphéries des villes, rendant les prostituées à la merci des proxénètes et des réseaux mafieux. Pourquoi ce que l'on appelle "le plus vieux métier du monde" est-il l'activité la plus stigmatisée dans nos sociétés, même lorsqu'elle est libre et consentie ? Jean-Michel Carré est allé à la rencontre avec comme toujours sa pudeur et sa distance, de celles et ceux qui loin de tout cliché misérabiliste, font du sexe leur outil de travail. On découvre des hommes et des femmes qui assument leur activité ne prétendant pas nier pour autant les dérives de l'exploitation d'une partie de leurs collègues. On comprend un peu mieux quel rapport entretiennent les témoins avec leur corps mais aussi avec leurs clients, rapport qui entre le cliché purement économique stigmatisant et celui, romantique, du client qui voudrait sauver la ou le prostitué de son milieu, se situe probablement dans des sphères plus ambiguës et plus passionnantes.
Jean-Michel Carré débute en 1967 ses années de médecine, abandonnées 2 ans plus tard pour intégrer L'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques. En 1971, il réalise son 1er film Le ghetto experimental qui obtient le Prix du Jeune Cinéma, Festival de Bruxelles en 1974 et le Prix Spécial du Jury, Festival International de Thonon-les-Bains en 1974. En 1977, L'enfant prisonnier est nommé aux Césars du court-métrage, un thème de l'enfance sur lequel il s'étend avec Alertez les bébés (1978), Les enfants des prisons (1993), Les enfants des prostituées (1995) et Les enfants de la paix (1997). Les femmes sont aussi un sujet de prédilection pour Jean-Michel Carré qui réalise Femmes de Fleury en 1991, Galère de femmes en 1993 ou encore Les matonnes en 1995. Sa 1ère immersion dans le monde du travail se fait en 2006 avec J'ai (très) mal au travail, obscur objet de haine et de désir. Le film tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s'épanouit ou craque. Dimanche 31 janvier 2010 - 17h00
Walter retour en résistance en présence de Gilles Perret et Walter Bassan
Réalisation : Gilles Perret
Documentaire - Durée: 1h26
Le sujet Le nom de "Walter" et le mot "résistance", Gilles Perret les a toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait, Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau ... Aujourd'hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D'écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d'injustices et d'oppressions. De même que lorsqu'il avait 18 ans, et qu'il "jouait" comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d'Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. "Je n'ai pas changé", comme il se plait à rappeler. Partageant ces mêmes "raisons du cœur", Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l'Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l'inégalité et l'injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent... Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l'actualité, l'importance, et la nécessité, d'une résistance au quotidien.
Gilles Perret A quarante ans, il compte 11 documentaires longs, ancrés pour la plupart dans la réalité de ce pays qui est le sien, les Alpes. C'est sa manière à lui de se plonger dans le tourbillon du monde actuel. Il s'attarde chez ses voisins de vallée pour mieux aborder la réalité du monde politique et économique mondiale... Dimanche 31 janvier 2010 - 20h00
Sans laisser de traces
Réalisation : Grégoire Vigneron Avec : Benoît Magimel, François-Xavier Demaison, Julie Gayet, Léa Seydoux...
Thriller
Avant-Première - Sortie 10 mars 2010
L'histoire A bientôt 40 ans, Etienne, sur le point de prendre la présidence de son groupe, veut soulager sa conscience d'une injustice qu'il a commise au début de sa carrière et qui, précisément, l'a lancée. Convaincu par un ami de jeunesse, il se rend chez l'homme qu'il a lésé à l'époque pour le dédommager. Mais les choses tournent mal et l'homme est tué par son ami. Etienne tente alors de reprendre le cours de sa vie, mais celle-ci vire peu à peu au cauchemar. Harcelé par son ami, rattrapé par l'enquête de police, plus Etienne se débat, et plus l'étau se resserre. Au bout du rouleau, Etienne réalise qu'il ne lui reste plus qu'une seule solution... .
Grégoire Vigneron Acteur dans Nos vies heureuses en 1999, il est aussi scénariste notamment pour Prête moi ta main et Molière en 2006, Carjacking en 2009. Pour Le Petit Nicolas et De l'autre côté du lit en plus du scénario il participe aux dialogues, enfin on le retrouve à la réalisation dans Sans laisser de Traces. Informations Pratiques
Cinéma les Alizés 214 avenue Franklin Roosevelt 69500 BRON Tél : 04 78 41 05 55
Accès En voiture : Boulevard périphérique, sortie Bron Centre En Tramway : T2 Perrache- St Priest - Arrêt " Les Alizés "
Tarifs : Passeport Adulte : 32 € Passeport lycéen, étudiant, et chômeur : 26 € Le passeport donne libre accès à toutes les séances, sauf à la soirée d'ouverture qui est sur invitation uniquement.
Prix de la séance : Plein tarif : 6,30 € Tarif Réduit : 5,50 €
Salle Sandrine Bonnaire 215 fauteuils Écran 9 mètres de base Son numérique DTS et SRD Accessible handicapés Boucle malentendants
Salle Jacques Demy 130 fauteuils Écran 7 mètres de base Son numérique DTS et SRD Accessible handicapés Boucle malentendants
Contact Presse : Corinne Maulard 06 81 82 03 23 A noter
Projections presse Mercredi 27 janvier à 10h00 La Robe du soir de Myriam Aziza
Jeudi 28 janvier à 10h00 L'arbre et la forêt d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau
Vendredi 29 janvier à 9h30 La Reine des Pommes de Valérie Donzelli
Vendredi 29 janvier à 11h00 Mumu de Joël Seria
Dates à retenir pour rencontrer les équipes des films Mercredi 27 janvier La Robe du soir Myriam Aziza, Réalisatrice - Sophie Mounicot, Actrice - Lio, Actrice (sous réserve)
Jeudi 28 janvier Complices - Frédéric Mermoud, Réalisateur - Nina Meurisse, Actrice
L'arbre et la forêt Olivier Ducastel, Réalisateur - Françoise Fabian, Actrice- Guy Marchand, Acteur
Vendredi 29 janvier La famille Wolberg - Axelle Ropert, Réalisatrice
Abderrahmane Sissako, Réalisateur
Samedi 30 janvier Le père de mes enfants - Louis-Do de Lencquesaing, Acteur
La Reine des Pommes - Valérie Donzelli, Réalisatrice
Mumu - Joël Seria, Réalisateur - Sylvie Testud (sous réserve), Actrice
Dimanche 31 janvier Les travailleu(r)ses du sexe - Jean-Michel Carré, Réalisateur
Walter, retour en résistance - Gilles Perret, Réalisateur - Walter Bassan, héros du documentaire
25.12.2009 | Editor's blog Cat. : Festival Drôle d'Endroit pour des Rencontres FESTIVALS
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Interview with IFTA Chairman (AFM)
Interview with Cannes Marche du Film Director
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