Pour l'ouverture CONCERT : TRAD’AM (Musiques du monde)
FILM : WEST BEYROUTH, film Libanais de Ziad Doueri (ancien cadreur de Quentin Tarantino) ouvrira la 3e édition du festival au Parc Matisse pour une projection en plein air ouverte à tous !
CINEMAS LIBANAIS
RETROSPECTIVE
Palais des Beaux Arts -Auditorium (matin - après-midi) - Maison Folie de Moulins (soirée)| Entrée Gratuite
Une Rétrospective de vingt films (longs métrages) permettra de partir à la rencontre de la mémoire du cinéma libanais. De VERS L’INCONNU de Georges Nasser qui sera présenté 50 ans après sa présentation en Sélection Officielle au Festival de Cannes 1957 A L’OMBRE DE LA VILLE de Jean Chamoun (2000) en passant par des films devenus des classiques comme PETITES GUERRES de Maroun Baghdadi (1982), WEST BEYROUTH de Ziad Doueri (film d’ouverture projeté en plein air au Parc Matisse) ou BEYROUTH FANTÔME de Ghassan Salhab (1998) , cette rétrospective cherchera à faire mieux connaître au public la richesse de ce cinéma, notamment dans la variété de ses sujets et de ses genres : films d’aventures, policiers, comédies musicales, et films de guerres.
COMPETITION
Palais des Beaux Arts – Auditorium (matin, après-midi,, soir) | Entrée Gratuite
Le Festival innove cette année avec le Prix du Public. Une compétition de cinq long-métrages libanais contemporains (dont le très primé FALAFEL de Michel Kammoun et le nouveau documentaire de Mai Masri, BEIRUT DIARIES) permettra de montrer la vitalité actuelle de la création cinématographique libanaise.
EXPOSITIONS
Maison Folie Moulins, Voyageurs du Monde et Restaurant les Compagnons de la grappe
Une série 3 expositions de photographies inédites réalisées par Grégory Demarque ces derniers mois au Liban, notamment à Beyrouth, viendront compléter l'évènement sur le Liban, avec des photos de tournages, des portraits de cinéastes, mais aussi des images d'une actualité particulièrement intense.
Les Invités en provenance du Liban
• Jean Chamoun (cinéaste)
• Ghassan Salhab (cinéaste)
• Mai Masri (cinéaste)
• Michel Kammoun (cinéaste)
• Georges Nasser (cinéaste)
• Jean-Claude Codsi (cinéaste et professeur de cinéma)
• Jocelyn Saab (cinéaste)
• Elie Mitri (comédien)
• Hady Zaccak (cinéaste, professeur de cinéma et auteur du seul ouvrage écrit sur l’histoire du cinéma libanais « Itinéraire d’un cinéma vers l’inconnu (1929 – 1996) ».
RENCONTRES THEMATIQUES animées par Hady Zaccak
Agence Les Voyageurs du Monde (sise en face du Palais des Beaux -Arts de Lille)
Du Mer. 27 au vend. 29 de 17H30 à 18H30.
CINEMAS FRANÇAIS
Palais des Beaux Arts – Auditorium (soir) | Entrée Gratuite
LE LIBAN VU PAR…
Le cinéaste Jean Becker réalise en 1963, ECHAPPEMENT LIBRE, une comédie policière d'aventures qui conduira Jean-Paul Belmondo aux côtés de la ravissante Jean Seberg, des côtes françaises, en passant par l’Italie pour rejoindre Beyrouth au Liban, une bande de tueurs à leurs trousses…Après un long silence de près de 15 ans, L’Eté meurtrier (avec Isabelle Adjani) le remit au premier plan en 1983. Depuis Elisa (1994), bien reçu par le public et les critiques, Jean Becker tourne régulièrement et souvent avec les mêmes acteurs comme Jacques Villeret, André Dussolier et Jacques Gamblin. Il réalise notamment Les Enfants du marais (1998), film teinté de nostalgie, qui magnifie les petits moments de bonheur du quotidien, Un Crime au paradis (2000), sorte de satyre sur les relations d'un couple qui ne s'aime plus, et enfin son dernier film en date Effroyables jardins (2002), comédie dramatique, qui retrace l'horreur de la guerre. Deux autres films de Jean Becker sont attendus dans les prochains mois Dialogue avec mon jardinier (Daniel Auteuil) et Deux jours à tuer (Albert Dupontel)
HISTOIRE DE PREMIERS FILMS
Après Coplan sauve sa peau (1967), puis Cran d’arrêt avec Bruno Cremer (1969), le cinéaste Yves Boisset s’oriente assez vite vers un cinéma volontiers politique, mais qui se veut en même temps « populaire ». En 1970, il réalise UN CONDÉ avec Michel Bouquet et Françoise Fabian, afin de dénoncer les manipulations et les abus policiers. Le film déchaîne les passions par sa volonté critique qui lui vaut ses premiers démêlés avec la censure… Yves Boisset incarne un cinéma protestataire contre des pouvoirs et idéologies en place, s'inspirant souvent d'évènement réels : l'affaire Ben Barka L'Attentat, le racisme Dupont Lajoie avec Jean Carmet, l'intrusion de la politique dans le judicaire Le Juge Fayard dit Le Shériff avec Patrick Dewaere. Il aborde ouvertement la guerre d'Algérie R.A.S.. Il adapte par ailleurs plusieurs auteurs policiers reconnus : Michel Déon, Taxi mauve avec Charlotte Rampling et Philippe Noiret, Marie Cardinale - La clé sur la porte avec Annie Girardot, Jean-Patrick Manchette - Folle à tuer avec Marlène Jobert, Georges Markstein - Espion, lève-toi avec Michel Piccoli, Lino Ventura. Ses films sont résolument engagés et cherchent sans cesse à dépeindre un certain contexte social.
FOCUS ACTEUR
Fils des cinéastes Jacques Demy, Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Agnès Varda, Sans toi ni loi. Mathieu Demy fera ses vrais débuts au cinéma, dans le film de sa mère, Kung Fu Master aux côtés de Jane Birkin. En 1993, il sera dans A la belle étoile un jeune homme dont on suit l'éducation sentimentale en donnant la réplique à Melvil Poupaud. Mathieu Demy se révèle au grand public grâce à la comédie musicale Jeanne et le garçon formidable, avec Virginie Ledoyen (1998). Sa composition de séropositif se sacrifiant par amour lui vaut d’être reconnu comme l’un des jeunes espoirs du cinéma français. On le retrouve en petite frappe qui double un trafiquant de drogue dans Les marchands de sable, mais c'est sa formidable incarnation de Simon, personnage central de Quand on sera grand. Acteur en phase de désintoxication dans la comédie satirique de Benoît Cohen, Les acteurs anonymes, on le retrouve ensuite en haut de l'affiche du Nouveau Jean-Claude, où il incarne l'imbécile heureux (livreur de pizzas la nuit, mime- statue le jour !). Il retrouvera ensuite Benoît Cohen pour Qui m'aime me suive, dans lequel l'acteur joue un trentenaire renonçant à tout pour vivre de sa passion, la musique. Eclectique, Mathieu Demy s'essaye également au drame, jouant aux côtés de Simon Abkarian dans Aram, endossant le rôle d'un scientifique obsédé par le mouvement dans Mister v, ou tournant sous la direction d'Orso Miret pour Le Silence avec Natacha Régnier. Mathieu Demy sera en juin à l’affiche d’ Ecoute le temps avec Emilie Desquenne.
Le Festival de Lille présentera les deux courts métrages écrits et réalisés par Mathieu Demy :
Le PLAFOND, adaptation d'un nouvelle de Tonino Benacquista intitulée « Requiem contre un plafond » ; et LA BOURDE une comédie dramatique située dans un restaurant, pour laquelle il s'offre le rôle principal. Deux longs métrages seront également programmés dont Le New Yorker de Benoît Graffin, l’histoire d’un jeune homme lunaire, sans le sou, exilé à New York… .
FILMER EN REGION en partenariat avec le CRRAV
Comme tous les ans, le festival est l’occasion de revenir sur un film tourné dans la région Nord/Pas-de-Calais ; Cette année sera l’occasion de découvrir en avant-première le film CAGES du cinéaste Olivier Masset-Depasse. Une histoire d’amour et de passion d’un jeune couple Eve (Anne Coesens) et Damien (Sagamore Stévenin). Le film a reçu le Prix du Jury Junior et le Prix du Public au Festival du Film Francophone de Namur, 2006.
CINEMAS DU MONDE
ARMENIE, MON AMIE
Palais des Beaux Arts – Auditorium (Journée) | Entrée Gratuite
Dans le cadre de « l’Année de l’Arménie en France », le festival propose de découvrir trois œuvres de l’un des plus grand réalisateur libanais -arménien, Nigol Bezjian, au travers de trois de ces documentaires les plus marquants : LE CHEMIN DES ABRICOTS (2001), VERVE (2002) et MURON (2003).
JEUNESSES D’AMERIQUE LATINE en partenariat avec « Colores latino Americanos ».
Cinéma L’Univers | Entrée 2 € la séance | 3 € la soirée
Série «CITE DES HOMMES» de Fernando Mereilles, une pure merveille qui nous plonge au coeur des favelas du Rio d’aujourd’hui à travers les regards de Acérola et Larajinha, deux jeunes garçons de 13 ans.| ONIBUS 174 de José Padilha (Brésil - 2004) un documentaire sur le drame d’un ex-enfant des rues qui est monté dans un autobus et a tenu en joue les passagers avec une arme. Il va négocier avec la police plus de cinq heures tandis que la télévision retransmet le drame en direct... | NINA A MADRE de Florence Jaugey (Nicaragua - 2002) raconte la vie de trois jeunes filles/mères, de 14/16 ans paysannes des montagnes de la région de l'Atlantique nord. | EL CIELITO de Maria Victoria Menis (Argentine - 2004) Basé sur un fait réel, cette histoire nous interroge sur les rôles maternels, paternels et sur l’amour filial à travers Félix, jeune vagabond de 20 ans, un couple qui se déchire et Chango, leur bébé de 1an. | MON AMI MACHUCA d’Andrès Wood (Chili - 2003) Sous le règne éphémère du président Salvador Allende (Chili, 1973), dans une école religieuse qui pratique la mixité sociale, un petit garçon des beaux quartiers sympathise avec un gamin des bidonvilles. | TEMPORADA DE PATOS de Fernando Eimbcke (Mexique - 2003) ou la quiétude fragile d’un dimanche presque banal pour quatre jeunes de 14 ans dans un appartement sans parents…
JEUNESSES D’AFRIQUE
Palais des Beaux- Arts- Auditorium et Maison Folie de Moulins | Entrée Gratuite
MOKILI de Berni Goldblat (Suisse/Burkina Faso/2006) Chronique d'un quotidien africain 100 % jeune et contemporain, le film raconte les destins croisés de Papou et de Goumbé, deux adolescents que tout sépare. Une plongée au coeur d'une réalité où se côtoient l'amitié et la violence, l'amour et la mort, la tristesse et l'espoir. | YAABA d’Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso), l’histoire d’une amitié entre deux enfants et une vieille femme soupçonnée d’être une sorcière. Sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 1989 le film obtient le Prix de la critique internationale. | LA CAMERA DE BOIS de Ntshavheni Wa Luruli (Afrique du Sud/2004), un regard tendre, naïf, humaniste et poétique sur l'Afrique du Sud des années Mandela où l'amour entre noirs et blancs reste un tabou que seules l'énergie et l'innocence de la jeunesse peuvent encore transgresser (avec Jean-Pierre Cassel en professeur de musique) | ZOULOU LOVE LETTER de Suleman Ramadan (Afrique du sud/ 2005), aborde la difficile période après-apartheid à travers le parcours d’une victime revenue à la «normalité »…projection suivie d’une discussion interprétée en langue des signes.
CINE JUNIOR
Maison Folie de Moulins | Entrée 1 € et Cinéma Colisée Lumière – Marcq en-Baroeul
Petits et grands pourront découvrir une sélection de vingt films en provenance de 10 pays du Monde. Une programmation passionnante, des thèmes aussi divers que la différence, la recherche d’identité, ou encore le racisme.
LES PIONNIERS DU CINEMA…D’AVENTURES
Maison Folie de Moulins | Entrée Gratuite
Quatre projections exceptionnelles en plein air ! Une occasion unique de découvrir sur grand écran et à la belle étoile, des perles magiques du 7e art comme : LE VOLEUR DE BAGDAD, le classique de Raoul Walsh, (1924) avec le grand Douglas Fairbanks | Le dernier chef d’oeuvre de Rex Ingram, BAROUD (1931), qui est aussi le premier long métrage de fiction tourné au Maroc. | L’incontournable cité de L’ATLANTIDE (1932), pour retrouver toute la beauté et la sensualité de Brigite Helm dans un film mythique de Georg Wilhelm Pabst !| LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES DE SATURNIN FARANDOUL de Marcel Fabre (1917). Un voyage rocambolesque en ballon, aux premiers temps du cinématographe. Irrévérencieux et échevelé. Ce film à trucs sillonne l'oeuvre de Jules Verne pour s'en inspirer librement.
CLÔTURE
CARTE BLANCHE AUTEURS
Aéronef (soir) | Entrée 5 €
Le Festival aura l’honneur de recevoir les comédiens et réalisateurs Benoît Délépine et Gustave Kervern - Aaltra (2004), AVIDA (2006) - lors de la soirée de clôture du festival au travers d’une Carte Blanche prometteuse où s’entremêleront musique et cinéma !