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Martin Scorsese Masterclass in Cannes

 

 

 

Gordon Chan, wonderkid de Hong-Kong

Né en 1960 à Honk Kong, Gordon Chan est l'un des rares réalisateurs
de l'ex-colonie capable de faire le lien entre cinéma d'auteur et cinéma
commercial, et il a souvent été salué pour son remarquable
travail de scénariste. Formidablement polyvalent, il s'est essayé
à tous les genres, du kung fu (puisqu'il en est question) à la
comédie policière (Okinawa Rendez-vous, son dernier en
date, un film improvisé à la manière de Wong Kar Wai).
Chan est aussi, depuis peu, un producteur très occupé, et c'est
d'ailleurs dans les bureaux cannois de sa société Emperor Multimedia
Group (responsable du dernier Jackie Chan, Highbinders) que nous avons
rencontré le wonderkid du cinéma honk kongais.

Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts de scénariste?

C'était dur, très dur... (rires) On écrivait toujours
nos scénarios sur le plateau. Si on m'a laissé devenir scénariste,
c'est avant tout parce que j'étais capable d'écrire très
vite. Quand j'arrivais sur le plateau, le réalisateur me disait "Je
veux tourner ça, écrivez moi quelque chose!" Donc on n'avait
pas trop le temps de se poser des questions, il fallait immédiatement
enclencher la vitesse supérieure. Et l'argent, il valait mieux ne pas
trop y penser! C'était comme ça! (rires)

Mais le plus important, c'était de savoir donner une réelle consistance
à ce qu'on écrivait, de structurer ses histoires. Quand j'ai fait
mes débuts de scénariste dans l'industrie du cinéma honk-kongais,
tout le monde se fichait de savoir si un scénario était bien construit.
La pratique la plus courante à cette époque était de recycler
des formules qui avaient déjà fait leurs preuves. La plupart des
scénarios étaient copiés sur d'autres films. Je faisais
vraiment partie des rares à essayer d'avoir un peu d'originalité.
Je n'ai jamais copié et je me suis toujours battu avec les réalisateurs
pour éviter le recyclage d'autres scénarios. C'était dur,
mais fun.

D'où proviennent vos influences majeures?

Mes influences viennent surtout du théâtre. J'ai mis en scène
pas mal de pièces quand j'étais plus jeune. Ce qui m'a vraiment
surpris quand je suis entré dans l'industrie du cinéma, c'était
l'inorganisation des professionnels par rapport aux amateurs! Quand nous faisions
du théâtre, nous, nous étions très organisés!
Je pense que j'ai apporté cet esprit dans mon travail au cinéma,
le sens de l'organisation, de la structure, du scénario, et une certaine
dimension humaine...

Quand avez-vous commencé à sentir que votre carrière
décollait véritablement?

Tout a vraiment commencé pour moi avec Stand behind the Yellow Line.
C'était un petit film, mais ce fut le premier succès de Leslie
Cheung. Avant ce film, Leslie était vu comme un poison du box office
honk kongais. Les producteurs étaient même prêts à
septupler le salaire de n'importe quel autre acteur plutôt que d'engager
Leslie ! Il a fallu se battre pour avoir Leslie, mais nous avons finalement
gagné notre pari. Ce film marquait aussi les débuts de Maggie
Cheung et d'Anita Mui. Nous avons eu pas mal de nominations aux Honk Kong Film
Awards pour ce film, dont une pour le scénario, et Anita Mui a remporté
le prix du Meilleur Second Rôle Féminin. Tout cela nous a vraiment
rendus très heureux.

Comment d'une manière générale, choisissiez-vous les
acteurs de vos premiers films?

Là aussi, j'ai eu de la chance. En fait, ce sont les acteurs qui me
choisissaient. Grâce à Behind the Yellow Line, je suis devenu
très ami avec Maggie Cheung, Anita Mui, Leslie Cheung... Ils savaient
que j'étais doué pour créer des personnages. Sur The
Big Heat
, il y a eu pas mal de remaniements dans la production, mais au
scénario, j'ai tenu bon. Donc a a continué à entendre parler
de ce jeune scénariste capable d'assumer tout un film, même dans
des conditions de production difficiles. Quand j'ai réalisé mon
premier film, on n'a pas mis mon nom au générique. Et je me rappelle
que George Lam m'a alors dit: "C'est ton nom qui devrait être au
générique, parce qu'il n'y a personne d'autre quoi que toi qui
connaisse mieux ce scénario..." Je n'étais personne aux yeux
de l'industrie à cette époque, mais grâce au soutien et
à l'amitié d'acteurs comme George, j'ai pu prendre de l'assurance
et m'affirmer comme réalisateur. Et le bouche à oreille est tellement
important dans ce milieu... tout le monde parlait d'un "jeune réalisateur
très spécial, vraiment différent"... Je n'ai jamais
eu de relations vraiment très intimes avec qui que ce soit dans le mêtier,
mais j'ai eu de la chance qu'un certain nombre d'acteurs et actrices m'apprécient
et viennent me trouver.

Comment définiriez-vous le style Gordon Chan?

(rires) Je n'ai jamais eu de style à proprement parler. En fait, je
n'aime pas du tout cette idée de "style". Ce que j'ai, c'est
la passion du cinéma et de la nature humaine. Je veux tourner des films
sur et pour les gens. Je veux que les gens qui voient mes films oublient que
j'en suis le réalisateur et ne se rappellent que des personnages et des
mondes que j'ai créés, en espérant que cela leur donne
foi en l'être humain.

Savez-vous ce que le public honk kongais attend de vous?

Je pense que le public honk kongais connaît ma façon de raconter
des histoires et qu'il veut avant tout que je reste fidèle à moi-même.
Il sait aussi que je fais toujours beaucoup de recherches sur les sujets de
mes films, que mes personnages sont à chaque fois nouveaux, et je pense
que c'est ce que les spectateurs veulent. Ils savent aussi que je ne suis pas
très porté sur la violence, mais que je suis capable de réaliser
des scènes d'action très excitantes. Ce qu'ils ont un peu oublié
aujourd'hui, c'est que j'étais à l'origine un réalisateur
de comédies, pas de films d'action! Je crois que j'essaie toujours de
rappeler ça dans mes films: "Rappelez vous que j'étais un
réalisateur de films comiques, souvenez-vous de Fight Back to School!"
(rires) Maintenant, quand le public ne voit pas des acteurs avec des flingues,
il est déçu, mais moi je serais déçu de ne faire
que ça! Mais j'aime la relation de confiance que j'ai su établir
avec le public honk kongais. Ils savent que je me donne à fond quand
je fais un film, que chaque film fait partie de ma vie, ce ne sont pas juste
des produits.

Parlez-nous de vos films avec Stephen Chiau. Quelle sorte de relation entretenez-vous
avec lui?

La série des Fight Back to School a été l'une des
meilleures expériences de ma carrière. En gros, nous improvisions
tous les jours sur le plateau. J'adorais poser tous les jours des nouveaux défis
à Stephen et Ng Mang-tat, je voulais vraiment voir de quoi ils étaient
capables. Je me souviens qu'un jour, même, je me suis assis derrière
la caméra avec toute l'équipe, et j'ai dit à tous les deux:
"Je ne bougerai pas la caméra tant que vous ne montrez pas tous
les deux tout ce dont vous êtes capables dans cette scène!"
Et ils se sont mis à improviser tous les jours en cherchant sans cesse
à se surprendre l'un l'autre. C'était fantastique et vraiment
drôle.

Stephen a mûri très vite en tant qu'acteur. C'est aussi un très
bon réalisateur et un très bon scénariste. Il savait déjà
à l'époque de King of Beggars qu'il voulait passer derrière
la caméra, ce que je l'ai d'ailleurs encouragé à faire.
Bien que nous ayons beaucoup de choses en commun, nous avons des styles très
différents. Ainsi, ce serait très difficile pour nous de partager
la chaise de réalisateur sur un film! Mais j'adore son travail.

J'imagine que c'est très différent avec Jet Li...

Avec Jet, c'est bien sûr très différent. Avec Stephen,
je partage le travail d'écriture. Nous explorons les personnages ensemble,
nous improvisons beaucoup. Ma relation avec Jet est avant tout basée
sur un rapport de confiance. Fist of Legend représentait pour
lui une expérience nouvelle, il n'avait pas fait ce genre de film avant.
Certes, son personnage est un excellent combattant, mais c'est surtout, par
essence, un anti-héros, un personnage véhiculant un important
conflit intérieur. Je ne voulais pas d'un personnage qui s'exprime d'une
manière très dramatique, mais qui, au contraire, contienne beaucoup
ses d'émotions. Pour Jet Lee, ce n'était pas évident. Mais
il a décidé de me faire confiance. Je n'ai pas travaillé
avec lui comme habituellement le font les autres réalisteurs de kung
fu. Je cherchais moins les effets mélodramatiques, je cherchais plus
la tension que l'explosion immédiate. Et quand j'ai parlé de tout
ça avec Jet, il m'a dit: "D'accord. Ce que tu me demandes de faire,
je le ferai". Et moi aussi, j'avais besoin de ce rapport de confiance.
Car je réalisais là mon premier grand film d'arts martiaux. Sans
le soutien total de Jet Lee, il aurait été très difficile
pour moi de faire ce film. Et puis étant gamin, Bruce Lee faisait partie
de mes idoles. J'aurais vraiment détesté faire un mauvais remake
de son film! Mais Jet Lee m'a vraiment soutenu jusqu'à la fin.

Jet Li était-il aussi désireux d'apprendre en tant qu'acteur
sur le tournage de Fist of legend?

Jet était du genre à me dire: "Tu sais, Gordon, je pense
que je ne suis pas un très bon acteur..." Ce à quoi je lui
répondais: "C'est pas vrai, Jet. Avec la vie incroyable que tu as
eue, comment n'aurais-tu pas toutes les ressources pour un être un bon
acteur?" Jet est une légende par lui-même. Toute sa carrière,
sa vie, son histoire personnelle font de lui une véritable légende
vivante. Et je pense que pour les personnes endurcies par la vie, comme lui,
il est impossible de ne pas savoir endosser la défroque et les émotions
d'un personnage "dur". Et c'est exactement ce que je voulais. Je ne
voulais pas d'un mec tout en muscles imitant la vie. Non, je voulais quelqu'un
de vrai, qui comprenne les aléas de la vie, les émotions et les
pensées du personnage. Et Jet Li était vraiment capable de sentir
ce personnage dans toute sa profondeur. Il me demandait souvent à propos
du comportement à tenir: "Tu es sûr que c'est bien ça?"
Et je lui répondais: "Mais oui! Je ne veux pas te voir faire des
choses inutiles. Je veux juste que tu comprennes, que tu ressentes intimement
ce personnage". Et je savais qu'il en était capable. Quand vous
posez à Jet des questions sur sa vie privée, il vous raconte tellement
d'histoires, toutes ces expériences difficiles, ces moments durs qu'il
a du traverser... Alors, croyez-moi il est tout à fait capable d'incarner
un personnage devant une caméra!

Parlons maintenant de Beast Cops. Est-ce que l'écriture de
ce film, qui concerne les liens parfois flous entre la police et les triades,
vous a contraint à une certaine auto-censure?

Quand j'ai fait Beast Cops, la crise de Honk Kong était à
son point culminant. Et nous savions que ce film allait perdre de l'argent.
C'est pourquoi nous avons réduit les coûts de production au maximum.
Mais la compagnie faisait vraiment pression sur nous pour que le film soit réalisé,
elle en avait besoin tout simplement pour garder la tête hors de l'eau.
Beast Cops est un film très personnel pour moi. Comme un cri de
rage, un défoulement par où est passée toute ma tension!
(rires) Les triades n'étaient pas un problème. La seule auto-censure
concernait les dialogues. A Honk Kong, figurez-vous que les acteurs ne peuvent
jamais dire de gros mots! On peut voir "Fuck!" écrit à
l'écran, mais interdiction d'entendre ce même mot dit en cantonais!
Si l'on entend ce gros mot prononcé dans le film, alors on écope
d'une interdiction aux moins de 18 ans. Je déteste vraiment ces restrictions,
mais c'est pourquoi personne ne jure dans le film! Mais dans le monde des triades,
vous savez, tout le monde jure!

Dans le monde du cinéma, aussi...

Oui, c'est vrai! (rires)

Dans Beastcops, les personnages parlent directement à la caméra.
Cela fait bien sûr penser à la Nouvelle Vague, à Godard.
Mais pourquoi, personnellement, avez-vous choisi cette approche?

En fait, cela vient de mon expérience théâtrale! (rires)
J'ai lu beaucoup de pièces allemandes, dans lesquelles fréquemment
les acteurs parlent au public et leur rappellent que ce n'est jamais que du
théâtre! C'est ça que je voulais faire dans Beast Cops,
dire au public que ce n'était jamais qu'un film mais en même temps
inscrire ce film dans la réalité, rappeler au public que les films
sont aussi un reflet de ce que nous sommes, de qui nous sommes. C'est très
important pour le peuple honk kongais de réfléchir à sa
condition, à son identité. Beaucoup de gens vivent encore dans
l'incertitude de l'avenir. En 1997, nous nous attendions à accueillir
un véritable démon communiste. Nous étions prêts
à nous battre. Mais ce démon n'est jamais venu. A la place, il
y a eu la crise économique, le piratage des films, il semblait pendant
un moment qu'il n'y eut plus de voie de sortie. Beast Cops parle de cette
voie apparemment sans issue, et tente d'exorciser les problèmes de cette
époque, de faire le point et d'affirmer un certain optimisme.

Passons à Young and Dangerous. Avec ces films, on vous a accusé
de glorifier les triades. Quelle est votre opinion sur ce point?

Il y a deux aspects dans cette histoire de glorification. Le premier, c'est
cette censure sur le langage qui fait que les membres des triades ont l'air
finalement si polis... Pas un seul gros mot! Ils parlent comme des professeurs!
Rien n'a l'air vrai à cause de ça! Donc le premier apect, c'est
cet affadissement des personnages pour satisfaire la censure. Le deuxième,
c'est cette dimension tellement irréaliste. On ne peut pas trouver des
triades comme ça à Honk Kong! Ni même ailleurs! Quand on
parle des triades, à Honk Kong, il ne faut pas seulement penser aux grands
malfrats corporatistes, il faut aussi penser au monde underground des petits
délinquents qui vivent de leur association avec les triades. Et puis
il y a le jeu, la prostitution... La question des triades est très complexe.
Je me suis un jour disputé avec un journaliste britannique qui me demandait:
"Pourquoi glorifiez-vous autant les triades?" Mais lui-même
ne comprenait rien aux triades. Elles sont composées à 80% de
gens pauvres. Seul un faible pourcentage concerne les vrais "gros poissons",
ceux qui sont vraiment dangereux.

Mais l'industrie du cinéma a souvent eu affaire à ces gros
poissons...

Oui. Moi-même j'ai dû leur faire face, je les hais sincèrement,
mais cela ne veut pas dire que je dois les haïr tous.

Parlez-nous de votre amitié avec Dante Lam, votre assistant de longue
date, qui vient de signer un deuxième film remarquable, Jiang Hu,
the Triad Zone
...

Dante était mon assistant sur The Yuppie Fantasia, c'était
un jeune homme très enthousiaste, il venait juste de finir ses études.
Il est venu me voir un jour, m'a demandé s'il pouvait travailler avec
moi, et je lui ai dit oui. Et je lui ai appris ce que je savais. Et nous travaillons
ensemble depuis maintenant longtemps. Je crois bien que ça fait 16 ans...
(sourire) Nous avons connu des hauts et des bas tous les deux. Une année
de vaches maigres, il a même été conducteur de taxi la nuit
et mon assistant au bureau le jour... Je n'aime pas trop parler d'une relation
professeur-élève en ce qui nous concerne. Je parlerais plutôt
d'une relation confraternelle. Et je suis si heureux de l'avoir vu mûrir
en tant que personne et realisateur. Et j'adore la façon dont il a réalisé
Jiang-hu, theTriad Zone.

Quelles sont les différences essentielles apparues dans l'industrie
du cinéma honk kongaise après 1997?

Nous sommes maintenant plus organisés. Avant 1997, nous étions
de véritables mercenaires, des pirates courant dans tous les sens pour
tourner le plus vite possible. On disait même que nous faisions partie
des triades, des 80% dont je vous ai parlé! (rires) Après 1997,
nous avons obtenu le soutien du gouvernement. Et maintenant, nous pouvons aller
trouver le bureau des tournages et dire: "Voilà, nous avons besoin
de votre aide..." Ca fait quand même une grande différence!
(rires) Avant 1997, le gouvernement ne nous considérait même pas
comme une industrie. Mais maintenant, il prend très soin de nous, il
a compris que c'est au contraire une industrie très importante. Il y
a encore des progrès à faire, mais bon...

Votre dernier film sorti et projeté dans les festivals s'intitule
Okinawa Rendez Vous. Pour vous, apparemment, il s'agit d'un retour aux
sources...

Pour moi, Okinawa Rendez-vous a été de l'improvisation
à 100%. C'était un film sans scénario, basé entièrement
sur les personnages. C'était un projet très risqué sur
le marché asiatique mais comme je n'avais qu'un mois pour écrire
le scénario et un mois et demi pour le réaliser, il m'a semblé
que l'improvisation était la meilleure solution. De plus, les acteurs
n'étaient pas toujours disponibles durant cette période. Ils ont
fait beaucoup d'allers et retours pendant le tournage. En gros, j'ai essayé
de faire un film à la Wong Kar Wai avec un temps et un budget très
limité. Tout le monde m'a dit "C'est du suicide! Tu ne vas jamais
terminer ce film". Mais j'en suis assez satisfait. J'admets que j'ai fait
quelques erreurs, surtout sur le personnage de Tony Leung Ka-fai. Si seulement
je pouvais les corriger, le film n'en serait que meilleur. La plupart des gens
qui ont vu le film m'ont dit qu'on avait l'impression d'être en vacances
en le voyant, que c'était vraiment relaxant! (rires) Personne ne croyait
que pour moi ç'avait un tournage extrèmement tendu, 24 heures
par jour! Des négociations tous les matins, des réunions tous
les soirs... Si vous pensez que le film est vraiment distrayant, alors j'ai
réussi, mais moi j'ai encore du retard de sommeil à rattraper!
(rires) Mais j'ai vraiment adoré tourner ce film, je pense que c'était
très important pour moi de m'accorder cette "pause", et aussi
de retrouver Leslie et Tony. Moi et Leslie parlons beaucoup de faire une "suite"...
un autre rendez-vous quelque part! (rires) Peut-être en Italie. Ou en
France...

Entretien réalisé au Festival de Cannes 2001 par Nassim Maoui
& Robin Gatto

Retrouvez les critiques des films de Gordon Chan sur Cinemasie.com

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