Dans le cadre de la 4ème édition de la Fête du cinéma d'animation plus de 250 événements sont organisés dans toute la France, retrouvez en la description en ligne et par région :
http://www.afca.asso.fr/contenus/fete/fete-contenu-prog05.html
En 2002, l’Asifa (Association internationale du film d’animation) décrète le 28 octobre « Journée mondiale du cinéma d’animation », en commémoration de la 1ère projection publique du théâtre optique d'Émile Reynaud, en 1892, au Musée Grévin, à Paris.
À cette occasion, la Fête du cinéma d’animation voit le jour, sous l'impulsion de L’Afca (Association française du cinéma d’animation) qui initie et coordonne une semaine de réjouissances pour célébrer le cinéma d’animation dans toute la France. Avec la complicité de nombreuses associations et de professionnels de l'animation, 120 lieux de diffusion culturelle se lancent dans l’aventure de cette 1ère édition.
D’édition en édition, la Fête du cinéma d’animation se développe. En 2004, lors de la 3e Fête du cinéma d’animation, c’est plus de 250 événements qui se déroulent dans la France entière, suscitant d'innombrables réactions positives, voire enthousiastes, du public.
Que ce soit dans les grandes villes ou dans les tout petits villages, la Fête du cinéma d’animation a permis de démontrer qu’il existe un vrai public pour le cinéma d’animation, un public varié et non restreint au public enfantin, avide de découvertes, curieux du patrimoine comme d’inédits.
Devant un tel succès, cela ne fait aucun doute, la 4e Fête du cinéma d’animation est vouée à prendre des proportions encore plus grandes, en termes de nombre de participants, de spectateurs et de médiatisation.
QUELQUES LIEUX ASSOCIÉS À LA FÊTE EN 2004
Grands lieux culturels (Cinémathèque française de Paris, de Saint-Étienne, de Nice, de Grenoble, La Cité des sciences et de l’industrie, la BPI de Beaubourg, Le Forum des images à Paris, le Crac de Valence, la Maison de l’image de Strasbourg…), festivals (Lille, Clermont-Ferrand, Annecy…), cinémas (et cinéma itinérant), bibliothèques et médiathèques (Le Carré d’art à Nîmes, la Médiathèque d’art à Arles…) ainsi que des portes ouvertes… (Studio Image Image à Château-Renault, l’École des métiers du cinéma d’animation à Angoulême).
LA JOURNÉE MONDIALE DU CINÉMA D’ANIMATION
Depuis 2004, l'Afca a en charge la coordination internationale de la « Journée mondiale » au nom de l'Association internationale du film d'animation (Asifa). Une trentaine de pays sur tous les continents célèbrent cette journée mondiale.
INVITÉ D’HONNEUR: Paul Driessen
Né en Hollande en 1940, Paul Driessen étudie d'abord le graphisme et l'illustration aux beaux-arts d'Utrecht, avant de passer à l'animation.
Il y débute ainsi dès les années 1960 en réalisant des messages publicitaires. En 1967, il part en Angleterre où il participe au scénario et à l'animation de Yellow Submarine de George Dunning. De retour aux Pays-Bas, il réalise son premier film, The Story of Little John Baily.
Lors de son arrivée au Canada au début des années 1970, il travaille avec le réalisateur Gérald Potterton sur Tiki-Tiki. Cette période marquera aussi le point de départ d'une longue et fructueuse association avec l'Office National du Film.
Depuis la fin des années 1960, Paul Driessen met son talent au service de courts métrages à l’histoire ciselée, au trait minimaliste, à la poésie renversante, parfois caustique…
Menant de front un travail de réalisateur au Canada et aux Pays-Bas et dans d'autres pays, Paul Driessen s'investit également dans l'enseignement puisqu'il deviendra professeur à l'École des Beaux-Arts de Kassel, en Allemagne.
Ses films - Air (1972), Une vieille boîte (1975), L'assassinat d'un ¦uf (1977), Les Taches de la vache (1983), La Fin du monde en quatre saisons (1995), Le Garçon qui a vu l'iceberg (2000) - ont été salués dans de nombreux palmarès internationaux, dont un Annie Award pour sa contribution remarquable à l'art du cinéma d'animation et une nomination aux Oscars pour 3 Misses (1999).