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La Ruée vers l'Or de Michael Winterbottom

Après Jude, le cinéaste anglais Michaël Winterbottom s’attaque à une deuxième adaptation d’un roman de Thomas Hardy The Mayor of Casterbridge. Interprété par Peter Mullan, Milla Jovovich et Sarah Polley, Rédemption (The Claim) est un anti-western qui se déroule pendant la Ruée vers l’Or au siècle dernier. Nouveau changement de genre pour l’auteur de Butterfly Kiss et de Wonderland.

D’où vient l’idée de Rédemption ?

Le scénariste Frank Cottrell Boyce et le producteur Andrew Eaton voulaient faire un film sur l’Ouest à l’époque où la Californie ne faisait pas encore vraiment partie des Etats Unis et où tout le monde était immigré. Ce qui est intéressant, c’est comment ces gens sont arrivés en tant qu’immigrés dans un espace relativement désert et sont devenus américains. Frank aimait la structure de l’histoire car elle nous permettait de montrer la première génération d’immigrés et la suivante qui est américaine.

Et qu’est-ce qui vous a intéressé personnellement dans cette histoire ?

En partie la sécheresse du point de départ. Si on parle de gens qui arrive dans un désert et ont des décisions morales à prendre, on ne s’intéresse pas à l’environnement social mais à ce qui est bien et ce qui est mal. La base de l’histoire, c’est quelqu’un qui a pris une décision dans une situation désespérée et qui réalise ensuite qu’il a fait le mauvais choix. Le film parle de ce genre de culpabilité et la possibilité d’en faire rédemption.

Vos films donnent souvent l’impression d’être faits par quelqu’un qui a été élevé dans la religion mais qui a perdu sa foi et a adopté un regard humaniste. Mais en même temps, la question de l’existence de Dieu semble nourrir vos films de façon plus ou moins implicite.

Je ne pense pas qu’on a besoin d’être religieux pour s’interroger sur le pourquoi des choses. Je ne suis pas croyant, je ne crois pas en Dieu. Mais oui, j’ai eu une éducation qui impliquait d’aller à l’église quelques fois. De mon point de vue, il n’y a pas de sens à la vie. Il y en a sans doute un dans les films, mais pas dans le monde extérieur. Mais d’un autre côté, Frank Cottrell Boyce est très croyant, il est catholique. Peut-être que nous nous posons les mêmes questions, mais nous y venons par deux cheminements différents.

J’avais donc raison en identifiant cette tension dans certaines de vos œuvres ?


A ce niveau oui. Mais en fait dans un film, on n’essaie pas d’imposer son point de vue. Aucun de nous deux n’a commencé en se disant qu’on allait exposer nos théories sur la culpabilité et la Rédemption. On raconte des histoires et on s’intéresse à des gens en crise qui, la plupart du temps, se demandent « Quel est le but de tout ça ? » ou « Est-ce que j’ai bien agi ? » Ce qui fait en partie l’intérêt de Rédemption, c’est l’idée que Dillon se trouve dans un endroit où on peut faire ce que l’on veut. Il n’y a aucune loi externe quand les gens arrivent en Californie, leurs décisions morales sont donc très ouvertes d’une certaine manière.

Pour moi, le meilleur moment fut celui des recherches, c’était étonnant. Au début, on a des gens qui se battent pour survivre, pour manger et qui vivent dans de petites cabanes avec une quantité d’or plus grande que tout ce que les autres pourraient gagner dans leur vie entière. Pourtant, il y avait relativement peu de vols et de violences. Les gens avaient décidé que la chance des autres leur appartenait et qu’ils ne la prendraient pas de force. C’est intéressant de voir que les gens, même dans les cas extrêmes, accrochent à un certain système de valeur. Bien sûr le nœud du film, c’est que Dillon, le personnage interprété par Peter Mullan, déroge à cette règle. Dans un moment de faiblesse, il décide d’abandonner ce qui compte le plus pour lui, sa femme et sa fille, et de prendre l’argent du prospecteur.

Le décor enneigé m’a rappelé le McCabe and Mrs Miller de Robert Altman et la scène des chevaux tirant la maison sur la neige semble inspirée de Fitzcarraldo de Werner Herzog.

Nous avions décidé assez tôt que ce serait une vision enneigée de l’Ouest américain. Alors entre ça et l’arrivée du chemin de fer, on était directement plongé dans McCabe and Mrs Miller. Mais pour être franc, c’est seulement lors de la pré-production que j’ai revu le film et que j’ai réalisé que nous en étions si proches. Mais comme j’aime le film, ce n’était pas un problème. Avec Herzog, c’était plus conscient et évident, et encore plus après avoir engagé Nastassja Kinski (fille de Klaus, alter ego de Herzog à l’écran). J’ai insisté auprès de la direction artistique pour que nous fassions cette scène de la traction de la maison exactement de la même manière qu’il avait fait la traction du bateau.

J’ai lu que vous envisagiez au départ Madonna pour le rôle de Milla Jovovich. Etait-ce pour toucher un plus large public ?


J’ai pensé que le personnage de Lucetta, cette chanteuse de saloon qui est très forte et finit par se construire une ville, ressemblait vraiment à Madonna et qu’elle serait bien dans ce rôle. Mais ce n’était pas pour vendre plus de tickets. D’ailleurs les producteurs du film ont dit que le seul nom de Madonna ne fait d’entrées.

On vous connaît pour la noirceur de vos films et Rédemption ne fait pas exception. Pourquoi choisissez-vous de telles histoires ?

Je ne raisonne pas en terme de noirceur ou de gaieté. On choisit une histoire parce qu’elle nous intéresse et une fois qu’on travaille dessus, elle génère ses propres émotions. Butterfly Kiss est un film noir parce qu’il se déroule dans un endroit noir, et 24 Hour Party sera un film lumineux parce que tout le monde s’y éclate. Mais cela dit, quand je regarde effectivement des films qui sont sensés nous rendre heureux, cela ne me rend pas si heureux que cela.

Quel est le sujet de 24 Hour Party ?

J’étais vraiment intéressé par la musique de groupes comme New Order, Joy Division ou Happy Mondays qui étaient sous le label Factory Records, et le film raconte l’histoire de ce label à travers les yeux de son fondateur Tony Wilson (qui sera interprété par Steve Coogan). La musique a un rôle important mais ce n’est pas un film rock. Ce n’est pas non plus comme Velvet Goldmine où on a un groupe qui ressemble à un autre, parce sinon la musique c’est de la merde. On voulait la vraie musique et cela implique que vous devez prendre les vrais noms plutôt que d’avoir un groupe qui ressemble à Joy Division mais qui n’est pas Joy Division.


Quelle sera la strucure du film ?

Il commencera en 76 pour finir en 92. Tony Wilson est le personnage principal, et tout le reste sera constitué de petites histoires séparées les unes des autres. Ce qui est intéressant dans la Factory, c’est que c’était une aventure tellement chaotique. Nous voudrions que le film ressemble à la Factory elle-même. Ce qui inquiète d’ailleurs pas mal de gens en ce moment.


Entretien réalisé à Londres par Stephen Applebaum

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