Le Festival Sefarad de Montréal 2008 présente la troisième édition du FESTIVAL DU FILM ISRAÉLIEN DE MONTRÉAL (FFIM) qui se tiendra du 1e au 5 juin 2008 au Cinéma du Parc. L’événement international, entièrement francophone, est jumelé avec le Festival du cinéma israélien de Paris sous la tutelle de son président fondateur, M. Charles Zrihen.
Le FFIM sera lancé officiellement le dimanche 1e juin à 11h30 au resto-bar Coaster’s (3575 avenue du Parc), en présence Madame Christine St-Pierre, Ministre de la Culture et des Communications du Québec et présidente d’honneur du Festival Séfarad de Montréal 2008. Ce sera suivi de la projection en avant-première nord-américaine du film Noodle de Ayelet Menahemi.
En cette année du 60e anniversaire de la fondation de l’État d’Israël, le FFIM a une fois de plus sélectionné pour les cinéphiles des œuvres fortes, touchantes, drôles, graves et parfois déstabilisantes. Autant de portraits et d’histoires de la culture juive que les créateurs du 7e art ont su dépeindre avec l’acuité de leur sens artistique à travers leur souci de mieux faire connaître le cinéma israélien et livrer leur vision d’une riche culture. Tous les films sont présentés en version originale en hébreu avec sous-titres français.
Parmi les 15 films, la plupart en première nord-américaine, plusieurs arrivent avec le lustre de récompenses prestigieuses de l’industrie du cinéma comme Beaufort (2007) du réalisateur Joseph Cedar qui a mis en scène, avec virtuosité, les derniers jours de l’avant-poste au Sud Liban avant le retrait d’Israël. Nommé aux Oscars dans la catégorie « Meilleur film étranger », Beaufort avait remporté en 2007 l’Ours d’argent du meilleur réalisateur au Festival International de Berlin. Noodle (2007) de Ayelet Menahemi, une histoire bouleversante de tolérance, d’amitié, d’amour et de liberté, suit le parcours d’une femme dont la vie sera transfigurée après sa rencontre avec un garçon chinois abandonné. Ce film revient sur les écrans montréalais puisque Noodle gagnait le Prix du public au Festival des Films du Monde de Montréal 2007. Et c’est Fanny Ardent en pleine quête spirituelle qui crève l’écran dans Les secrets (2007) d’Avi Nesher, un des réalisateurs les plus talentueux de la nouvelle génération du cinéma israélien ; un rôle marquant pour l’actrice française dans un film troublant et atypique qui soulève les questions de croyances et de conventions.
Nommé au Festival de Cannes en 2007, Téhilim (2007) relate avec finesse et gravité comment, suite au décès accidentel du père, les membres d’une famille pallient à l’absence. Dans Eskimos en Galilée (2007), Prix spécial du public au Festival international du film de Berlin en 2007, ce sont 12 vieillards laissés à eux-mêmes dans un Kibboutz déserté qui donnent une véritable leçon d’humanité et de tolérance. Et dans le documentaire Les réfugiés oubliés (2005), le réalisateur Michael Grinszpan relate l’histoire du déclin de la population juive dans le monde arabe entrecoupant images d’archives et témoignages vibrants de réfugiés orientaux. Ce film était sacré « Meilleur film » au Festival du Film de Morbella (Espagne) en 2007. Autre film primé, Julia Mia (2007), Meilleur film au Festival du Film International de Haïfa, est un chassé-croisé mi-drôle, mi-amer où l’amour ne fait pas que des heureux…
Le Festival du film Israélien de Montréal présente aussi deux films du réalisateur Shemi Zarhin : Aviva mon amour (2006) où Aviva connaîtra les méandres de l’amour, de la confiance et de la trahison, et Bonjour M. Shlomi (2002), une chronique familiale attachante et le tendre portrait d’un premier amour. Entre amour et déchirement, Autour de Yana (1998) dépeint le déracinement d’immigrants russes à Tel-Aviv durant la guerre du Golfe ; un rôle que transcende la lumineuse Evelyne Kaplan (Yana). Le FFIM présente également, La sagesse du Pretzel (2002), adaptation du livre éponyme, une variation habile sur Harold et Maude et sur la quête du sens de la vie. Vasermil (2007) est un film coup de poing, tourné à l’épaule, sur les jeunes des banlieues, et la fable humaniste Le voyage de James à Jérusalem (2003) porte sur le sort des émigrants clandestins où James, un Africain fera un voyage initiatique en terre sainte. Et enfin, deux films aussi forts qu’intenses : Maftir (2007) qui nous mène dans l’univers des mafias russe et israélienne, et où les valeurs d’amitié et de loyauté sont mis à rude épreuve, et Foul Festure (2007) un thriller haletant sur un imbroglio judiciaire entre deux voisins d’une banlieue sans histoire, mais négocié à coup d’abus de pouvoir et de corruption…
Voilà le menu éclectique de cette 3e édition du Festival du film Israélien de Montréal. Notez que toutes les projections ont lieu au Cinéma du Parc (3575, av. du Parc, Montréal - 514-281-1900). Afin de connaître l’horaire des films, ainsi que les dates et heures des projections, consultez le site internet du Festival Sefarad de Montréal au www.sefarad.ca ou celui du Cinéma du Parc www.cinemaduparc.com