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Les Fantaisies virtuelles de Sakaguchi

Depuis Orson Welles, nous savons que derrière tout homme d'affaire puissant
au sommet de sa réussite, pourrait se profiler un Charles Forster Kane
mélancolique regrettant ses rêves de jeunesse. Le " Rosebud
" de Hironubo Sakaguchi, éminent créateur de jeux vidéo
japonais, c'est la musique. Le réalisateur de Final Fantasy, présenté
au Festival du Film de Locarno avant sa sortie en France le 15 août prochain,
voulait être musicien. Et c'est ce rêve qu'il caresse ancore lorsque
devant son piano, il fredonne les chansons qu'il a écrites.

Mais ses plus belles partitions ne peuvent sûrement pas égaler
la réussite qu'a connue ce wonder boy nippon avec la franchise la plus
longue et la plus lucrative de l'histoire du jeu vidéo : la série
des Final Fantasy, à ce jour déclinée en neuf versions
(sans compter le film). Sakaguchi n'a pourtant que vingt-quatre printemps lorsqu'en
1986, il entre chez Square Co. Ltd, puissante firme informatique à la
recherche désespérée de nouveaux hits. Il y a bien le succès
de Enix's Dragon Quest, mais Sakaguchi pense alors que le scénario
basique du "sauvez la princesse" a vécu.

C'est ainsi que le 18 décembre 1987, sort au Japon Final Fantasy,
premier jeu de rôle sur cartouche d'un mega-bit, qui est un succès
immédiat auprès des accrocs du joystick qui plébiscitent
son scénario complexe et ses nouveautés technologiques. Selon
Videogames.com : " Final Fantasy a introduit plusieurs concepts
révolutionnaires dans le jeu de rôle sur console " notamment
avec " ses personnages inspirés des archétypes mythologiques
issus de cultures différentes."

Trois ans plus tard, Nintendo sort Final Fantasy aux Etats Unis (alors
que la troisième version est déjà disponible au Japon),
et le jeu se vend encore mieux que dans son pays d'origine.

Sept autres déclinaisons suivent ensuite l'original. " Au début,
j'étais le programmateur principal, déclare Sakaguchi, mais quand
l'équipe de production a augmenté, il a fallu un directeur. J'ai
donc pris le poste. En fait, j'ai été responsable de l'histoire
jusqu'à Final Fantasy VI. "

C'est avec Final Fantasy VII que la conception visuelle du jeu franchit
un pallier supplémentaire en intégrant des films d'animation graphique
dans le jeu. Si cette pratique est aujourd'hui courante, le pas ne fut pas simple
alors à franchir.

" Nous n'avions tout simplement pas l'aptitude pour cela", a révélé
Sakaguchi. " A l'époque, nos connaissances pour intégrer
l'animation graphique étaient quasi-nulles. Mais il y avait des possibilités
de la Playstation que nous avions envie d'expérimenter et des techniques
qu'il nous fallait apprendre. Un travail de production énorme nous attendait.
"

Et c'est ce travail qui a permis à Sakaguchi de réaliser qu'il
était autant intéressé par le développement graphique
que par les personnages. En effet, il se sentait réellement comme un
metteur en scène de cinéma. " Mon désir, c'est de
raconter des histoires, a-t-il révélé au moment de la sortie
de Final Fantasy VII, je veux des personnages semblables
à des personnes réelles, pleurant et riant. C'est pour cela que
la mise en scène dramatique m'intéresse. A une époque où
le hardware se développe si rapidement, je veux tirer avantage de cela
en proposant aux gens quelque chose qui va remuer encore plus leurs sentiments.
"

Avec cette idée en tête, Sakaguchi commence à travailler
sur un long métrage qui raconterait l'histoire de Final Fantasy
avec des personnages humains réalistes en images de synthèse.
Cette décision ravive les débats sur la moralité de remplacer
des acteurs en chair par des images de synthèse. Un cinéaste de
l'envergure de James Cameron (pourtant à la limite de cela avec les métamorphoses
du T2) avait abandonné quelques années auparavant un tel
projet parce qu'il jugeait que c'était immoral.

L'idée d'utiliser des personnages humains réalistes en image
de synthèse n'était en effet guère nouvelle : la première
génération d'hommes en image de synthèse trouve son origine
dans le domaine médical tandis que les logiciels Pixar d'ILM créent
son pendant cinématographique dans les années 80. Le cinéaste
français Jérôme Diamant Berger utilisa même cette
technique dans son premier film L'Unique, l'histoire d'une chanteuse
d'opéra que son producteur veut cloner pour exploiter son succès.
Mais plusieurs étapes étaient encore à franchir avant d'atteindre
le niveau de Sakaguchi et de son équipe.

Pour franchir ce pas qui allait faire date dans l'histoire du cinéma,
Sakaguchi doit construire entièrement un nouveau studio à partir
de rien. Ce qu'il fait à Hawaii pour la coquette somme de 45 millions
de dollars. Le budget du film seul s'élève à 130 millions,
190 selon certaines sources. Quatre années ont été nécessaires
pour la réalisation du film, dont au moins 20 % pour l'ondulation des
cheveux du personnage principal Aki.

Mais pour Sakaguchi, le plus dur ne fut peut être pas l'aspect technique.
" Ce qui est difficile, déclare-t-il, c'est que le cinéma
et le jeu vidéo sont des culture totalement différentes. C'est
difficile pour des programmateurs de jeu vidéo japonais de franchir le
pas vers Hollywood. Nous avons dû considérer une culture totalement
différente en Amérique et nous devions faire quelque chose qui
séduise à la fois le public américain et le public international.
"

Si on en juge les résultats du film au Box Office
américain (où il a à peine franchi les 30 millions de dollar
de recettes), Sakaguchi n'a pas totalement été à la hauteur
de ses ambitions. Sur ce point du moins, car son film restera comme une nouvelle
étape dans le monde de l'animation en image de synthèse et étoffera
la branche animation de Sony, avec laquelle Sakaguchi est en pourparlers pour
produire trois autres adaptations de Final Fantasy.

Rejetant toute question sur la moralité de jouer
à l'apprenti sorcier du virtuel, Sakaguchi espère que ses héros
de synthèse Aki Ross et Gray Edwards seront aussi populaires que leurs
collègues de chair et de sang. " Ce serait génial, ajoute-t-il,
si nous pouvions créer quelque chose comme une Julia Roberts virtuelle."

Mais, avant que cette dernière fantasy
ne se réalise, soyez sûrs que Hironobu Sakaguchi
aura encore bien des défis à relever en matière de coiffures
de synthèse.

Robin
Gatto
& Yannis Polinacci

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