Festival du Film Italien de Villerupt
34ème
édition
Du 28 octobre au 13 novembre 2011
Communiqué de presse du
Jeudi 10 novembre 2011
Palmarès 2011
Le Festival du film italien de Villerupt entame le dernier week-end de sa 34ème
édition placé sous le
thème de Naples (voir Naples, ou sourire ?...).
Cinq jurys ont décerné les Amilcars (trophées créés par Amilcar Zanoni, sculpteur italo-lorrain décédé
en 2009) :
- Le jury cinéma distingue un film parmi une sélection d’œuvres premières, secondes et troisièmes.
- Le jury presse décerne un prix parmi une sélection d’avant-premières
- Le jury exploitant distingue un film amené potentiellement à être distribué en France
- Le jury jeune distingue un film parmi une sélection d’avant-premières différente de celle du jury presse
- Le public est amené à se prononcer sur tous les films récents non distribués en France
Les films primés seront rediffusés durant les trois derniers jours du festival qui se poursuivra jusqu’au
dimanche 13 novembre 2011.
AMILCAR DU JURY
Parrainé par le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle
Composition du jury :
Président du jury : Nicolas STEIL Producteur Iris Productions
Entouré de :
Antonia PAOLINI Scénariste
Gianni FIORITO Photographe
Patrick NEBOUT Distributeur Premium Films
Le PRIX DU JURY est attribué à :
SETTE OPERE DI MISERICORDIA (Sept œuvres de miséricorde)
de Gianluca et Massimiliano DE SERIO (2011)
www.festival-villerupt.comAMILCAR DU PUBLIC
Parrainé par le Conseil Régional de Lorraine
Le PRIX DU PUBLIC est attribué à :
SCIALLA ! (Laisse tomber)
de Francesco BRUNI (2011)
AMILCAR DE LA PRESSE
Parrainé par le Conseil Général de Moselle
Président du jury : Emmanuel LECLERCQ Journaliste, Magazine Positif
Entouré de :
Paul AUBRIAT Correspondant, AFP Nancy
Frédérique BRACONNOT Directrice départementale adjointe, l’Est Républicain
Sylvie FLAMMANG, Rédactrice culturelle, Radio 100.7 Luxembourg
Arnaud HÉE Rédacteur en chef adjoint, Critikat.com
Florence MAILLARD Critique, Les Cahiers du Cinéma
Jean-Pierre RICARD Chef d’agence, Le Républicain Lorrain Longwy
Le PRIX DU JURY PRESSE est attribué à :
CORPO CELESTE
de Alice ROHRWACHER (2011)
AMILCAR DES EXPLOITANTS
Parrainé par le magazine Côté Cinéma
Jury composé de :
Marie CONAS Programmatrice du circuit Ciné Diffusion
Aline ROLLAND Directrice du cinéma Caméo de Nancy
Anne-Lys BALLUE Directrice d’exploitation à VEO Bordeaux
Claude DAMIANTHE Conseiller en programmation Ciné Movida (Marseille)
Le PRIX DU JURY EXPLOITANTS est attribué à :
TATANKA
de Giuseppe GAGLIARDI (2010) AMILCAR DU JURY JEUNE
Parrainé par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale
Le jury jeune 2011 est composé d’étudiants des classes à option cinéma :
Marina FONSECA Université du Luxembourg
Serena THILL Université du Luxembourg
Federica BIANCO Université du Luxembourg
Jeffrey SHENGOLD Université Paul Verlaine de Metz
Marielle BIEHL Université Paul Verlaine de Metz
Julien POLGE Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel de Nancy
Léonard BERTRAND Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel de Nancy
François HERRMANN Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel de Nancy
Athman ABAIDIA Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel de Nancy
Nicolas GACHEN-MERCIER Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel de Nancy
Le PRIX DU JURY JEUNES est attribué à :
RUGGINE (Odeur de fer)
de Daniele GAGLIANONE (2011)
AMILCAR DE LA VILLE DE VILLERUPT
L’Amilcar de la Ville de Villerupt est décerné à
Gianluca ARCOPINTO pour l’ensemble de son œuvre.
LES FILMS PRIMÉS :
SETTE OPERE DE MISERICORDIA - (Prix du JURY)
Réalisation : Gianluca et Massimiliano DE SERIO - 2011 (1h43)
Luminita (Olimpia Melinte), une jeune clandestine moldave vit dans la banlieue
de Turin. Elle est en cheville avec un infirmier de l’hôpital pour acheter l’identité
d’une femme dont le cadavre se trouve à la morgue. Mais en échange, elle doit
fournir un bébé. Elle traîne dans l’hôpital, vole de la nourriture et de l’argent.
Lorsqu’elle pénètre dans la chambre d’Antonio (Roberto Herlitzka), un vieil
homme endormi, elle vole son argent et fouille dans ses papiers et voit ainsi où il
habite. Lorsqu’il rentre chez lui elle le suit, force sa porte et le séquestre. Elle a
besoin d’un lieu sûr pour garder l’enfant qu’elle va voler.
« Peu de dialogues, entièrement voué au langage des corps et des visages, avec un goût pictural prononcé dans chaque plan. C’est une
œuvre première qui mérite qu’on lui porte attention et considération. » (La Stampa) SCIALLA ! - (Prix du PUBLIC)
Réalisation : Francesco Bruni - 2011 (1h35)
Interprétation : Fabrizio Bentivoglio, Filippo Scicchitano, Barbora Bobulova, Vinicio Marchioni,
Giuseppe Guarino, Prince Manujibeya, Arianna Scommegna, Giacomo Ceccarelli, Raffaella
Lebboroni
Bruno Beltrame vivote. Il a perdu ses ambitions d’écrivain et il écrit les livres des autres, des
biographies de vedettes en tout genre. Il donne aussi des cours particuliers à des adolescents
peu studieux. Parmi ses élèves il y en a Luca, 15 ans, plus vif et révolté que les autres. Bruno a
un choc lorsqu’il rencontre sa mère, une femme qu’il a aimée jadis. Elle lui apprend
brutalement que Luca est son fils et qu’elle entend bien le lui confier car elle doit partir six
mois en Afrique. Mais Luca doit ignorer qui est son père.
« Scialla » est un emprunt au langage des jeunes à Rome. Le film est une comédie tout à fait plaisante mais qui veut aussi faire réfléchir
sur les responsabilités que tout un chacun doit avoir le courage de prendre. Prix Controcampo italiano, Venise 2011.
CORPO CELESTE - (Prix du JURY PRESSE)
Réalisation : Alice Rohrwacher - 2011 (1h40)
Interprétation : Yle Vianello, Salvatore Cantalupo, Pasqualina Scuncia, Anita Caprioli, Renato
Carpentieri, Monia Alfieri, Licia Amodeo, Maria Luisa De Crescenzo, Gianni Federico.
Marta a treize ans. Sa famille rentre en Calabre après dix ans passés en Suisse. Elle se sent
étrangère et pour l’aider à s’intégrer ses proches la poussent à suivre les cours de catéchisme
à la paroisse en vue de sa Confirmation. Mais elle découvre une communauté paroissiale
davantage tournée vers le temporel le plus terre à terre que vers la spiritualité.
Lorsqu’elle rencontre un vieux prêtre dans un village reculé, son regard sur les choses de la
vie change.
Un portrait réaliste et troublant du sud de l’Italie, en dehors des lieux communs liés à la criminalité mafieuse et au désarroi social. Le
premier long métrage d’Alice Rohrwacher a été accueilli par une ovation à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.
TATANKA - (Prix du JURY EXPLOITANT)
Réalisation : Giuseppe Gagliardi - 2010 (1h40)
Interprétation : Clemente Russo, Rade Serbedzija, Giorgio Colangeli, Carmine Recano,
Raiz, Sascha Zacharias, Damir Todorovic, Luis Molteni, Susanne Wolff, Claudia Ruffo,
Lorenzo Scialla, Vincenzo Pane, Luisa Di Natale, Enzo Casertano
Vivre pour la beauté du sport ou dans l'enfer de la mafia, Michele est tout au long de sa
vie face à ce choix. Adolescent, entraîné par un camarade, il entre au service de la
Camorra. Un jour, pour échapper à la police, il se réfugie dans une salle d'entraînement.
C’est sa planche de salut. Il découvre l’univers, la boxe, sous l'autorité du vieux coach
Sabatino. A chaque combat, c'est sa propre survie que le jeune homme remet en jeu.
Toute nouvelle victoire l'éloigne des ennuis et l'amène à grandir.
« La beauté et l’enfer, tel est le titre du recueil de textes de Saviano d’où est tirée l’histoire de Clemente Russo, ce boxeur qui a su se
battre et dire non dans une société où la violence est rarement glorieuse. Dans la nouvelle Tatanka déchaîné l’écrivain a dit la beauté,
dans ce film Gagliardi montre l’enfer » (Liberazione)RUGGINE - (Prix du JURY JEUNE))
Réalisation : Daniele Gaglianone - 2011 (1h49)
Interprétation : Filippo Timi, Stefano Accorsi, Valerio Mastandrea, Valeria Solarino
La banlieue de Turin, à la fin des années 1970. Les enfants jouent dehors, dans les
champs qui bordent les immeubles. Ils ont fait leur « château » dans les ruines
d’une usine toute proche. Tout à coup c’est l’horreur. Deux fillettes sont
retrouvées violées et assassinées. Les enfants découvrent que le coupable, le «
monstre », n’est autre que le médecin du quartier. Mais ils sont convaincus que
jamais les adultes ne les croiraient. Ils décident donc d’agir seuls. Trente ans plus
tard, Sandro, Carmine et Cinzia se sont perdus de vue, mais leurs vies d’adultes
sont encore marquées par la violence qu’ils ont connue dans leur enfance.
Un conseil : ne quittez pas la salle sur le générique de fin, la rouille n’a pas fini d’éroder l’écran et l’âme des personnages
(mymovies.it)