Les prix de la session 2007 de Open Doors, le laboratoire de co-production du Festival international du film de Locarno organisé avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC – Suisse), ont été annoncés mercredi 8 août.

La session 2007 était consacrée au cinéma du Proche et Moyen-Orient (Machrek). 13 projets, sélectionnés parmi 120 candidatures reçues, ont participé au workshop organisé durant le Festival, dans le but d’aider leurs réalisateurs et producteurs à trouver des partenaires de co-production et des moyens pour finaliser leur film.

« En reliant entre elles des cultures cinématographiques différentes, Open Doors incarne ce qui est une des grandes vocations de notre Festival. Nous ne pouvons que nous réjouir du grand intérêt suscité par la session 2007, centrée sur le Machrek », indique Frédéric Maire, Directeur du Festival.

Projets primés :

Les deux bourses de soutien au développement et à la production offertes par la DDC, attribuées conjointement par le Festival et par visions sud est, fonds suisse d'aide à la production, sont décernées à :

Tanathor, du réalisateur palestinien Tawfik Abu-Wael, produit par Amir Harel / Lama Films (Israël). Avec un montant de 50 000 francs suisses.

Le chemin des figuiers, du réalisateur syrien Meyar Al Roumi, produit par Emmanuel Agneray, Jérôme Bleitrach / BIZIBI Productions (France). Avec un montant de 50 000 francs suisses.

Les deux prix offerts par le Centre National de la Cinématographie (France) vont à :

Justice Must Be Seen, du réalisateur israëlien Ra’anan Alexandrowicz, produit par Liran Atzmor / Belfilms (Israël): soutien de 10 000 €, attribué à un projet de premier long métrage en développement.

Harag We Marag, de la réalisatrice égyptienne Nadine Khan, produit par Nadine Khan / Wika Production (Egypte): prise en charge du réalisateur pour une durée de deux mois, à la résidence d’écriture du Moulin d’Andé (France).

Pour le responsable de Open Doors, Vincenzo Bugno, « Tous les jours l’actualité est riche de nouvelles du Moyen-Orient. Nous voulons éviter de réduire les cinématographies de la région aux clichés liés à une interprétation purement politique de la réalité. Il nous semble que la région a besoin de toutes sortes d’histoires. »