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Martin Scorsese Masterclass in Cannes

 

 

 

Président Lynch

Peintre, photographe et réalisateur ayant révolutionné l’utilisation du son au cinéma, David Lynch appartient à cette génération de cinéastes cultes américains qui explose à la fin des années 80, époque où le cinéma indépendant des USA triomphe à nouveau dans les festivals internationaux. Avec les frères Coen ou Abel Ferrara, jusqu’à Quentin Tarantino plus tardivement, David Lynch obtient la consécration à cette époque, quinze ans après l’éclosion des wonder kids Lucas, Spielberg, Scorsese, Coppola et De Palma.

Né en 1946 à Missoula, dans le Montana, le petit David connaît une enfance nomade et heureuse. Son père, chercheur au ministère de l’agriculture, est souvent muté et la famille (qui compte également deux autres enfants) déménage sans cesse d’un endroit à un autre. De cette époque où il découvre le monde au cœur de l’Amérique profonde, Lynch garde un souvenir vivace qu’il recompose dans certains de ses films dont beaucoup se déroulent dans cette Amérique-là (Blue Velvet, Twin Peaks, Une histoire vraie). Sa vocation de cinéaste est tardive, car il s’intéresse d’abord à la peinture. Il s’inscrit en 1965 à la Pennsylvania Academy of Fine Arts, où il rencontre sa future femme Peggy Reavey. C’est sur ce campus qu’il découvre le cinéma en réalisant deux courts métrages expérimentaux The Alphabet, dans lequel il utilise les cris de sa fille qui vient de naître, et The Grandmother.

Cette étape décisive l’amène à la réalisation de son premier long métrage : l’OVNI Eraserhead où son génie éclate déjà. L’American Film Institute, alors en pleine réorganisation, s’est intéressé aux premiers films du cinéaste et c’est en son sein, durant cinq années d’une détermination inébranlable à laquelle il sera contraint de sacrifier sa famille, que David Lynch réalise son film. Après de multiples problèmes de production et de financement, Eraserhead sort finalement en 1976 et conquiert ses premiers admirateurs lors des séances de minuit au cinéma Nuart de Los Angeles. Parmi les premiers spectateurs se trouve Stuart Cornfeld, producteur travaillant pour Mel Brooks. Stupéfait par le talent de Lynch, il le contacte pour réaliser Elephant Man que Brooks doit prochainement produire.

Distribué par la Paramount, Elephant Man est le premier film de studio de David Lynch. Soutenu par Mel Brooks, le cinéaste jouit alors d’une grande liberté qui joue sans doute beaucoup dans la réussite du film qui sera nominé 6 fois aux Oscars (sans en remporter un seul toutefois). Cette expérience sera à l’opposé de celle de Dune. Produit à grands renforts de dollars par Dino de Laurentiis, Dune s’avèrera une déception et une aventure douloureuse pour le cinéaste qui décide alors de ne plus jamais faire de compromis, se promettant en particulier de ne jamais plus abandonné son droit au final cut.

Il revient alors à un sujet plus personnel et à un mode de production indépendant. Nous sommes en 1985, l’année de Blue Velvet. A bien des égards, ce film marque un tournant dans la carrière de Lynch. Le cinéaste y développe des thèmes et des motifs qu’il explorera plus tard dans Twin Peaks, mais surtout, Blue Velvet marque sa première collaboration avec Angelo Badalamenti, musicien dont les compositions mélancoliques accompagneront dès lors tous ses films.

C’est avec la complicité de Mark Frost, avec lequel il écrivit un scénario avorté (la comédie One Saliva Bubble), que Lynch crée Twin Peaks produit par ABC. Diffusée en 1990, la série est un triomphe : le phénomène Laura Palmer conquiert l’Amérique et le monde. Le cinéaste en a réalisé la première saison avant de s’atteler au tournage de Sailor et Lula, road-movie violent et déjanté qui obtient la Palme d’Or en mai 1990 à Cannes. 1990, l’année de tous les succès avant le déclin progressif de la série et l’échec du film Twin Peaks : Fire Walk With Me (un prequel de la série en fait) boudé par la critique avant d’être réévalué des années plus tard, le film figurant même dans la liste des 10 meilleurs films de la décennie 90 des Cahiers du Cinéma.

Les années suivantes, David Lynch continue de travailler pour la télévision mais sans renouer avec le succès de sa série culte. C’est ainsi qu’il rencontre l’écrivain Barry Gifford avec lequel il écrit son film suivant Lost Highway, son œuvre la plus audacieuse depuis Eraserhead. Le cinéaste y développe un mode de narration sensoriel et poétique unique qu’il continuera d’expérimenter quatre ans plus tard (après le plus classique Une histoire vraie) avec Mulholland Drive, Prix de la mise en scène à Cannes et l’un de ses films les plus reconnus par la critique. A 56 ans, s’il déroute toujours autant, Lynch est devenu un artiste incontournable mais dont la liberté créatrice est fragile. Sans le soutien de Studio Canal, Mulholland Drive, nouveau projet TV au départ, n’aurait pas pu voir le jour et il y a fort à parier que la récompense cannoise a joué un rôle non négligeable pour la distribution du film aux USA (Lynch étant arrivé sur la Croisette sans distributeur américain). C’est sans doute pour toutes ces raisons que le cinéaste culte a accepté de présider le jury du Festival de Cannes cette année. Reste à savoir s’il nous réserve un palmarès aussi surprenant et polémique que celui rendu par son collègue David Cronenberg il y a trois ans.

Yannis Polinacci

A lire :
David Lynch, entretiens avec Chris Rodley, Editions des Cahiers du Cinéma, d’où sont tirées les informations de cet article

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