© Claudine Nougaret / Palmeraie et désert

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Le désert saharien, Grenoble 68, l'entrée des chars à Prague, la chute du mur de Berlin, la mort de John Lennon, la guerre au Liban et la vie quotidienne, la paysannerie, la modernité, les villes, les tribunaux, la vie politique, l’œuvre (photographique et filmique) de Raymond Depardon est immense, inclassable, unique.

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Photographe, cinéaste, journaliste, co-fondateur de l'agence de presse Gamma, il décrit son époque comme personne. Témoin privilégié d’un siècle en mouvement, Raymond Depardon, sur le front depuis le début des années 60, n’est pas seulement le maître du photo-journalisme, il est une institution dont le travail est exposé dans les plus hauts lieux de la photographie, en étant accompagné d'ouvrages qui ont fait date. Son œuvre surpasse les limites et les territoires, elle s’étend de l'Afrique aux grandes plaines américaines, des métropoles asiatiques aux campagnes françaises, son territoire d'origine dont il participe à la cartographie pour la mission photographique de la DATAR.

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© Palmeraie et désert - France 2 cinéma

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Raymond Depardon est aussi un cinéaste, auteur de nombreux films multi-récompensés, s’attachant à des sujets aussi variés que la campagne électorale de Valéry Giscard d’Estaing (1974, Une partie de campagne), le photo-journalisme (Reporters), la vie paysanne au début du XXIe siècle (Profils paysans), ou le quotidien d’un hôpital psychiatrique (12 jours, tourné ici à Lyon, à l'hôpital du Vinatier). Film après film, Raymond Depardon compose un portrait de la France à la précision unique, dans un témoignage précieux parce que intime. Un legs exceptionnel aux générations futures.

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C’est pour honorer le travail hors du commun de cet enfant du pays (né en 1942 à Villefranche-sur-Saône) que l’Institut Lumière souhaite en dire la splendeur et en renouveler l'écho, en sa présence, ainsi que de celle de Claudine Nougaret, en compagnie de laquelle il mène tant d'aventures, et avec qui il a co-réalisé Journal de France.  

C'est pourquoi, pour la rentrée de septembre 2021, l'Institut Lumière proposera une rétrospective de ses films, ainsi que l'extraordinaire exposition Le Désert américain.  

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En collaboration avec Palmeraie et Désert. Remerciements à Claudine Nougaret, Simon Depardon et Raymond Depardon. 

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La rétrospective

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1974, une partie de campagne (1974-2002, 1h30) 
Numéros zéro (1979, 1h30) 
Reporters (1981, 1h30) 
San Clemente (1982, 1h38) 
Faits divers (1983, 1h48) 
Les Années déclic (1984, 1h05) 
Empty Quarter (1985, 1h25) 
Urgences (1988, 1h44) 
La Captive du désert (1989, 1h38)
Délits flagrants (1994, 1h45) 
Afriques : comment ça va avec la douleur ? (1996, 2h49) 
Paris (1998, 1h35) 
Profils paysans : L’Approche (2000, 1h30) 
Un homme sans l’Occident (2003, 1h45) 
10e chambre, instants d’audiences (2004, 1h45) 
Profils paysans : Le Quotidien (2005, 1h21) 
Profils paysans : La Vie moderne (2008, 1h28) 
Journal de France (2012, 1h40) - co-réalisé avec Claudine Nougaret 
Les Habitants (2016, 1h28) 
12 jours (2017, 1h26)

Et une sélection de courts métrages 

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L'exposition

Le Désert américain

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Après la mort brutale du monteur de ses films, Olivier Froux, au moment même où ils allaient commencer ensemble le montage de Faits divers, Raymond Depardon initie son grand projet américain, fruit de trois voyages. Composés d’images d’Arizona, de Las Vegas, des canyons désertiques, mais aussi des studios hollywoodiens ou de la prison d’Alcatraz, le projet est traversé par un fil conducteur qui relie cet ensemble : le voyage, la mort et la traversée du désert. 

À la rentrée à la Galerie Cinéma de l'Institut Lumière, 20 rue Premier-Film, Lyon 8e

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Contact presse : 

Denis Revirand / Institut Lumière  

Presse et promotion  

06 75 11 83 34 - drevirand@institut-lumiere.org

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