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Martin Scorsese Masterclass in Cannes

 

 

 

Udine Far East Film III : Orient-expresso

24 films Honk-kongais,
16 films chinois, 11 films coréens, 9 films japonais, 8 films philippins,
2 films thailandais, 1 film singaporéen : cette année encore,
Udine présentait la sélection la plus complète et la plus
excitante du cinéma extrème-oriental.

Tout d'abord, un
point sur l'état de santé de chacune de ces cinématographies.

Honk Kong

Après 6 ans de crise, le cinéma Honk Kongais sort enfin la tête
de l'eau, et retrouve son public. 139 films ont été produits en
2000 contre 95 en 1999. Cette embellie est due en grande partie à des
compagnies Internet qui se lancent dans la production de films pour approvisionner
leurs services on-line, et à l'éclosion des télévisions
payantes. Le public répond toujours présent à l'appel de
ses 6 grandes stars maison: Jackie Chan, Stephen Chiau (le Jim Carrey honk-kongais),
Andy Lau (qui possède sa propre maison de production et a co-produit
les films de Fruit Chan), Aaron Kwok, Jackie Cheung et Leon Lai. Cependant,
de nouvelles têtes commencent à émerger: Sam Lee, Daniel
Wu et Nicky Tse chez les hommes, Cecilia Cheung et Sammi Cheng chez les femmes.
Karen Mok, vue dans Les Anges Déchus de Wong Kar Wai, continue
une belle carrière entre Honk Kong et la Chine continentale (All the
Way
, le nouveau film produit par Imar Film après Shower).

Les films

Tout honk-kongophile qui se respecte vous le dira: malgré l'embellie
de la production, la qualité des nouveaux films de l'ex-colonie britannique
laisse à désirer. Panne de bons scénarios, manque d'une
inspiration vraiment renouvelée, surexploitation de formules éculées,
tout indiquait cette année à Udine que le cinéma le plus
électrique de la planète n'a pas encore vraiment retrouvé
tout son jus.

Parmi les films
les plus décevants:

The Duel de Andy Lau, vaudevillesque wu xia pian scénarisé
par Wong Jing et prétexte au cabotinage de Nick Cheung et à un
duel final repompé sur Storm Riders et A Man Called Hero.
Comme d'habitude, on retrouve le granitique Ekin Cheng (Storm Riders,
A Man Called Hero, Born to be King) dans un rôle martial
qui fait appel à l'immobilité de ses sourcils et ne l'égratigne
pas d'un pouce.

Okinawa Rendez-vous de Gordon Chan (Beast Cops, 2000 AD)
ne vaut pas mieux. Ce mélange de comédie policière américaine
à la Charade et de beach movie vaut moins pour son scénario
fragile, largement improvisé, que pour le charisme sans faille des ses
vedettes, Leslie Cheung (Happy Together) et Tony Leung Ka-fai en tête.
Mais c'est le stoïque Vincent Kok qui leur vole la vedette, aidé
par la belle Faye Wong, qui signe là son premier retour au cinéma
depuis Chungking Express de Wong Kar Wai.

Parmi les bonnes
surprises:

Juliet in Love de Wilson Yip. Ce réalisateur à part, produit
par Joe Ma, le "John Hugues de Honk Kong" (Big Bullet, Black
Mask
), continue dans sa lancée de films de genre destructurés
et nourris de personnages sentimentaux (Bullet over Summer, Skyline
Cruiser
). Ici, une femme esseulée, victime d'un cancer du sein, rencontre
un petit escroc au grand coeur, mais leur idylle douce amère est vouée
à une fin tragique. Wilson Yip se livre à un exercice de style
brillant, qui évoque parfois Beineix et Carax, sans jamais occulter les
qualités humaines de chacun de ses personnages. Dans les deux rôles
principaux, Francis Ng (The Mission) et Sandra Ng (Jiang Hu, The Triad
Zone
) prouvent qu'ils sont bien les acteurs les plus attachants du moment,
tandis que Simon Yam, échappé pour de bon de la catégorie
3, excelle dans un rôle buriné à sa mesure.

What is a good teacher? est la première réalisation de
Francis Ng, qui s'essaie à un genre difficile (le film d'école
avec un professeur pas comme les autres) et réussit son examen d'entrée
avec beaucoup de sensibilité, d'humour, et une révélation
finale très troublante ( le bon professeur est en fait un patient échappé
de l'asile).

Jiang Hu, the Triad Zone (étrenné à Berlin 2001
dans la section Forum) était sans doute la meilleure surprise de la sélection
honk-kongaise. Dans cette sorte de Pulp Fiction des triades, Dante Lam
(disciple de Gordon Chan) décrit, avec la même réussite
que Wilson Yip, des personnages hauts en couleur (il faut voir Tony Leung danser
en veste rouge sur les tables d'un night club) mais toujours très humains
et... très amoureux (grand moment: le garde du corps de Tony Leung lui
avoue son amour au milieu d'un guet-apens). Sandra Ng et Tony Leung Ka-fai forment
un couple vedette épatant, assuré de rester dans les mémoires.


Pour finir, un mot du nouveau film d'Herman Yau, connu pour ses films de catégorie
III Untold Story et Ebola Syndrome. From
the Queen to the Chief Executive
(également projeté à
Berlin) est un film totalement différent, inspiré d'un cas juridique
réel, celui de 17 délinquents juvéniles incarcérés
"au bon vouloir de sa Majesté", c'est à dire sans durée
de détention définie. Surprenant son monde, Herman Yau signe un
film bouleversant sur des jeunes hommes au fond du gouffre, purgeant des peines
plus lourdes que celles de bien des criminels endurcis. A noter que le tout
dernier film d'Herman Yau, Master Q 2001, sorti avant From the Queen...,
est un film familial produit par Tsui Hark mêlant prises de vues réelles
et images de synthèse.

Japon

Derrière les derniers vieux chênes vénérables du
cinéma japonais (Oshima, Imamura, Yamada...) a éclos une forêt
de jeunes réalisateurs talentueux (Kiyoshi
Kurosawa
, Shinji
Aoyama
, Hirokazu Kore-eda,...) mais forcés de tâter de la télévision
et de la vidéo pour survivre. Le public japonais est en effet très
friand de feuilletons télé dans lesquels s'illustrent tous les
acteurs populaires du moment, dont Koji Yakusho (Cure, Eureka)
et même le caméléon Kitano. La scène cinématographique
tokyoïte est séparée en deux entités bien distinctes:
d'un côté les grandes chaînes de distribution des studios
très demandeuses de films d'animation (Pokemon, les films d'Hayao Miyazaki)
et de produits commerciaux adaptés de séries télé,
de mangas ou de romans (Bayside Shakedown, Ring...)
Si les jeunes générations vont au cinéma, c'est pour voir
des films cools, avec des stars de la pop et de la télé, et rarement
pour les films intimistes primés dans les festivals. Cependant, de l'autre
côté, la scène indépendante est en pleine ébullition,
grâce à quelques cinéastes cultes (Miike
Takashi
, Takashi Ishii, Sabu, Sogo
Ishii
), à des cinémas comme Eurospace, très actifs
dans la coproduction (Vaines Illusions de Kiyoshi Kurosawa, Marchons,
Marchons Encore
de Akihiko
Shiota
), à de jeunes compagnies de production comme Tsunku Town qui
donnent leur chance à de très jeunes réalisateurs (Love
Juice
de Kaze Shindo, 26 ans), et des producteurs indépendants comme
Sento Takenori (Suzaku, Caméra d'Or Cannes 97 ; Bad Company,
Tigre V Pro du Festival de Rotterdam 2001).

Les films

Le crû Udine 2001 permettait donc de goûter à quelques succès
commerciaux récents, comme Crossfire, Whiteout ou Space
Travelers
(en l'absence du grandiose Battle Royale de Kinji Fukasaku,
le film commercial le plus gore jamais réalisé, et du furieux
Gojoe
de Sogo Ishii).

Après vision de ces trois films, une constatation s'impose: peut mieux
faire. Si les réalisateurs honk-kongais sont parfaitement à l'aise
dans le domaine du film d'action et d'effets spéciaux (Tsui Kark, Ringo
Lam, Stanley Tong, Andy Lau, Gordon Chan, etc) les japonais s'y montrent encore
un peu emprutés. Shusuke Kaneko peine ainsi à insuffler un style
et une tension véritable dans l'ersatz de Firestarter et de X
Men
qu'est Crossfire (une jeune femme douée de pouvoirs pyrokinésiques
cherche à se débarrasser d'une bande de motards meurtriers, aidée
en cela par le jeune leader d'une société de vengeurs extrasensoriels).
La jeune Akiko Yada a beau être crédible, et les effets spéciaux
exploser aux quatre coins de l'écran, Crossfire finit par sombrer
sous la volonté manifeste des producteurs d'aligner tous les "jeunes
beaux" du moment pour toucher le large public adolescent. Quant aux nombreux
zooms incongrus du réalisateur, ils n'attestent pas d'une maîtrise
technique évidente ni d'une véritable recherche stylistique.

Face à Crossfire, Whiteout de Setsuro Wakamatsu brille
par son style, sa photographie, mais beaucoup moins par son scénario,
calqué sur Piège de Cristal. La bonne idée était
de situer l'histoire dans un environnement neigeux déchaîné.
La mauvaise, de décalquer avec autant de sérieux et d'emphase
héroïsante le personnage de Bruce Willis et d'abuser de plans de
marche douloureuse du héros dans la neige. Mention très bien à
l'actrice Nanako Matsushima (Ring), toujours aussi belle et crédible,
et qui prend ici son pied en dégommant un méchant à la
mitraillette.

Quant à Space Travelers, il s'agit d'une adaptation d'une pièce
de théâtre de la jeune troupe Jovi Jova dans laquelle des braqueurs
de banque encerclés par la police se prennent pour des héros de
manga avec la participation de leurs otages. Nous reviendrons sur ce film avec
une interview du réalisateur Katsuyuki Motohiro (Bayside Shakedown).

Dans un genre bien différent, Tetsuo Shinohara signe avec Premier
Amour
(sélectionné en compétition à Karlovy
Vary l'année dernière) un drame familial agréablement peu
lacrymal, très touchant, très sobre, malgré la présence
de la star pour adolescents Rena Tanaka. Le film est aussi pour Hiroyuki Sanada
l'occasion d'affirmer un talent d'acteur esquissé il y a maintenant 20
ans dans la série culte San Ku Kai et des films de genre comme Samourai's
Reincarnation
(Kinji Fukasaku, 1981), et plus récemment Ring
de Hideo Nakata.

Mais le grand vainqueur
de cette sélection nippone est sans conteste Sabu (Hiroyuki Tanaka) avec
le film Monday,
sélectionné dans de nombreux festivals et titulaire d'un Prix
FIPRESCI au Forum de Berlin 2000. Film le plus abouti d'un réalisateur
survolté à qui l'on doit déjà Dangan Runner
et Postman Blues, Monday conte, en flash backs successifs, l'odyssée
sanglante d'un salaryman-vengeur en état d'ébriété
permanente. Quelque part entre Chute Libre et Pulp Fiction, Sabu
signe un chef-d'oeuvre d'humour noir alignant des morceaux de bravoure hallucinants
(notamment la toute première scène du film dans laquelle notre
antihéros doit désamorcer le pacemaker d'un jeune homme récemment
décédé, sous peine de voir son cadavre exploser!).

Corée


Le cinéma sud-coréen continue sur sa brillante lancée,
avec une part de marché intérieure qui dépasse les 30%
depuis plusieurs années, des sélections accrues dans les festivals
(Bruxelles, Mar del Plata, Rotterdam, Tokyo, Venise, Berlin.... seul Cannes
résiste encore), une nouvelle génération de réalisateurs
très talentueux capables de s'illustrer dans tous les genres: action
(Bichunmoo), policier (Shiri),
épouvante (Nightmare), drame (Happy End), comédie
(The Quiet Family), fantastique (The Soul Guardians)...

Les Films

Après le
coup de poing de 1999, l'excellent Shiri de Kang Je-gyu, c'est au tour
de Park
Chan Wook
et de Kim
Ki-duk
de livrer des oeuvres magistrales, avec respectivement L'Ile
(Corbeau d'Or de Bruxelles
2001) et Joint
Security Area
(Lotus d'Or de Panasia
2001). Projeté en clôture d'Udine 2001, Joint Security Area
est un chef d'oeuvre humaniste contant une amitié tabou au sein d'un
petit groupe de soldats sud et nord-coréens. Avec le génial acteur
Song Kang-ho
et une maîtrise de la caméra totale (supérieure à
celle de bien des produits hollywoodiens), Park Chan-wook oppose l'amitié
et la fraternité de 4 soldats à l'idéologie militariste
en vigueur dans les deux camps. Le dernier plan du film, détaillant un
cliché photographique sur lequel son réunis tous les acteurs du
drame, est tout simplement bouleversant, comme sont hilarantes des scènes
où les soldats se livrent à un concours de crachat pendant leurs
factions de part et d'autre de la frontière, ou bien encore Song Kang-ho
clamant son espoir que la Corée du Nord fera un jour des meilleurs biscuits
au chocolat que la Corée du Sud. JSA est un film essentiel qui
méritait bien un prix dans la prestigieuse compétition Berlinoise
cette année.

Quant à Libera Me, thriller pompier démarquant Backdraft,
il s'agit d'un exercice pyrotechnique certes brillant (rendu possible grâce
à une variété d'huile synthétique et au concours
des pompiers de Pusan), mais dont le scénario maladroit désamorce
tout suspense en dévoilant beaucoup trop tôt le personnage du malfaiteur.
A retenir, cependant, une scène émouvante et terrible dans laquelle
le pyromane console un enfant traumatisé se perçant convulsivement
la main à coups de couteau.

Chine Continentale

Le cinéma
chinois continental compte toujours sur ses quelques grands noms de la 5°
génération pour briguer les plus hautes récompenses festivalières
(mission réussie en 2000 pour Zhang Yimou avec The Road Home,
Ours d'Argent à Berlin). Cependant, la 6° génération,
celle des enfants terribles souvent brimés par la censure, n'est plus
en reste (Léopard d'Or pour Baba de Wang Shuo, Montgolfière
d'Or pour Platform de Jia Zhangke, Ours d'Argent du Meilleur Réalisateur
pour Beijing Bicycles de Wang Xiao-shuai). Mais derrière le binôme
films prestigieux/films d'auteur clandestins se cache un univers peu connu,
celui des 5 grands studios chinois (de Shangaï, Beijing et Changchun) produisant
à la chaîne des soap opéras, des films commerciaux et des
films d'animation. Mais en dépit de cette production, le cinéma
américain continue de dominer le box office chinois, et l'entrée
prochaine de la Chine dans l'OMC devrait gonfler les quotas des films de l'Oncle
Sam. A côté de tout cela, on trouve aussi un marché noir
du VCD (vidéo disque à bas prix) très florissant.

Les films

Tell
me your Secret
de Huang Xianjin: c'est le parfait exemple de cette nouvelle
espèce de films commerciaux très soignés qui n'ont plus
rien à voir avec le cinéma chinois qu'on a l'habitude de voir
dans les festivals (Adieu ma Concubine, Qiu Ju...) et qui, délaissant
les campagnes pour les villes, s'adresse en priorité aux jeunes classes
urbaines. La réalisation est très soignée (cadrages obliques,
lumière expressionniste...), avec une bande son à l'hollywoodienne
et une structure scénaristique classique en trois actes. Ici, le réalisateur
de la Cinquième Génération Huang Xianjin crée un
véritable suspense autour d'une famille de la petite bourgeoisie urbaine,
après qu'une mère de famille modèle ait décidé
de taire son implication dans un grave accident de la route. Les acteurs sont
tous excellents mais l'impression de voir un pur film hollywoodien nuit gravement
au plaisir qu'on peut y prendre.

Song of Tibet
de Xiei Fei. C'est tout l'opposé de Tell me your Secret: une grande
histoire d'amour à la Zhang Yimou dans les sublimes paysages tibétains.
Amoureux des cultures des minorités du Yunnan, Xie Fei adape un roman
de l'écrivain tibétain Zhaxidawa et signe le premier film chinois
au casting exclusivement tibétain. La nature plutôt mélodramatique
et idéalisante du film n'a pas empêché le respecté
réalisateur de la Quatrième Génération d'affronter
6 mois d'une censure pointilleuse, soucieuse de ne pas laisser transparaître
trop d'"atmosphère religieuse" dans le film. Après ses
présentations à Berlin et Udine, Song of Tibet devrait continuer
son joli tour des festivals à Philadelphie.

All the Way
de Shi Runjiu: il s'agit de la quatrième production d'Imar Film, première
société de production indépendante légalement constituée
en Chine continentale, dont le président est le parfaitement bilingue
Peter Loehr, d'origine américaine. Imar Film produit des films pour un
public jeune, urbain, vivant au rythme de la société de consommation.
Grâce à un contrat exclusif avec le label Rock Records Taiwan,
Imar Film a accès à un vaste catalogue de chansons en mandarin
pour alimenter les bandes-son de ses films. Dont acte avec celle de All the
Way
qui regorge de chansons pop-rock. Présenté en compétition
officielle à Rotterdam, All the Way est un exemple supplémentaire
de ce jeune cinéma chinois hybride très éloigné
des épopées rurales de la Cinquième Génération,
mais aussi des brulôts contestataires de la Sixième. Là
encore, on est plus proche d'Hollywood, ou, du moins, de Miramax.

En attendant Udine
2002, Filmfestivals.com vous proposera bientôt des interviews exclusives
avec quelques uns des réalisateurs cités dans ce compte-rendu.

Robin
Gatto

Prix du Public
Far East Film III:

The
Foul King
de Kim Jee-Woon, Corée du Sud

Joint
Security Area
de Park
Chan-Wook
, Corée du Sud

Steal Happiness de Yang Yazhou, Chine

Lire aussi :

Présentation
du festival


Entretien
avec Jung Ji-woo
, réalisateur de Happy
end


Entretien
avec Naoto Takenaka
, réalisateur de Rendan

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