BIENVENUE MISTER CHANCE (BEING THERE)
de HAL ASHBY
avec PETER SELLERS et SHIRLEY MACLAINE

« Washington, DC, années 70.
Un jardinier quinquagénaire prénommé Chance, homme naïf et simple, coule une vie sans heurts à prendre soin du jardin d'une calme propriété préservée de la capitale.
Obligé de quitter cette maison et cette activité à la suite du décès de son employeur, Chance est heurté, dans la rue, par un véhicule dont la propriétaire, Eve Rand, l'accueille à son domicile pour lui faire prodiguer des soins. Chance se lie alors avec Benjamin Rand, le mari de celle-ci, qui, peu après, reçoit la visite du président des États-Unis. Chance prend part à l'entretien avec un tel naturel que ses phrases, distillées comme des proverbes de sagesse, vont être prises pour de véritables oracles ; il va ainsi devenir
la coqueluche du pouvoir et des médias. »

Un enchantement, 2 heures de pur bonheur. Un personnage immense ce Chancé Gardner. Sobre sage bon et grand preesque malgrè lui. Une destinée tellement improbable qu'on en vient à louer ce don d'abandon.

On rit quelque secondes avant les scènes les plus attachantes. Le film n'a pas pris une ride. 

Un détail chez les Rand tout est si grand, la scène du diner : 4 convives, 3 cheminées, 12 valets...

Heureusement nous étions invités aussi.

À PROPOS DU RÉALISATEUR HAL ASHBY (1929 - 1988)
En 1970, Hal Ashby fait un début remarqué dans a réalisation avec Le propriétaire, une comédie ouce-amère sur les rapports entre Blancs et oirs. Peu après ce succès d'estime, il remporte n triomphe avec Harold et Maude (1971), histoire d'amour entre une septuagénaire et n jeune homme. Ses films suivants sont plus
personnels et révèlent notamment en lui un xcellent directeur d'acteurs. Il dresse un portrait au vitriol de la Californie avec Shampoo 1975), adapte brillamment l'autobiographie de Woody Guthrie, chanteur populaire des années 1930 (En route pour la gloire, 1976), signe un mélodrame sur le retour de la guerre du Viêt-Nam (Retour, 1978). En 1979, il adapte un roman célèbre, une version américaine du Candide et signe avec Being There (Bienvenue, Mister Chance) une superbe comédie, une allégorie en forme de conte voltairien, écrite à la mesure de notre époque.