La ville centrale du festival était Ouidah, avec 5 lieux de projection.
Deux salles: amphithéâtre IRSP et salle Quintessence.
Et les 3 sites en plein air : Temple des Pythons, Fort Français et
camp militaire.
A Cotonou, les projections ont eu lieu sur 4 sites :
Au Centre Culturel Français
Et sur 3 sites en plein air (Place du Calvaire, Place Lénine et Place
de l’Etoile rouge).
A Porto Novo, les projections étaient toutes en plein air, sur 3 sites:
Place Toffa 1er, Lycée des jeunes filles et Piscine municipale.
Au total, 12 lieux de projection, avec un maximum de 7 sites utilisés en parallèle.
Les projections étaient organisées sous forme de séances d’environ 2 heures,
comprenant au minimum 2 films, et au maximum 7.
Nombre de séances
Le nombre de séances programmées était de 62 (en général, 4 par jour dans la salle de l'IRSP, 2 par jour sur les autres sites, 1 par soirée au CCF). Cela représente 148 projections.
Le catalogue (conçu par Thierry chadeville)comprenait :
9 longs métrages en compétition
13 documentaires en compétition
12 courts métrages en compétition
7 films d'école (FEMIS et L'ICO) dont un en compétition
18 films dans le cadre du panorama (hors compétition).
Soit un total de 59 films représentant 22 pays.
Les films en compétition bénéficiaient de 3 à 4 projections.
Les films hors compétition étaient projetés une ou deux fois.
Les Ateliers
4 ateliers d'écriture et de pratique ont été proposés:
- Atelier d'écriture de documentaire animé par Isabelle Boni-Claverie
- Atelier critique d'un film et technique de lecture de scénario conduit par Espera Donouvossi
- Atelier jeux d'acteurs face à la caméra animé par Claude Balogoun
- Atelier d'écriture de scénario animé par Bonaventure Assogba
- Atelier d'écriture de documentaire animé par la scénariste-réalisatrice
Isabelle BONI-CLAVERIE. Cet atelier est financé en partie par Jan Vrijman Fund.
Master-Class
4 cinéastes hors pair ont animé cette Master-class, chacun avec son style:
les réalisateurs Moussa Sene Absa, Victor Onana, Pierre Constantin et
Jean Odoutan.
Fiction et Liberté : Politique de PSICD Bénin -Programme de Soutien aux Initiatives Culturelles Décentralisées, financé par l'Union Européenne- dans la production et la coproduction de films béninois Politique de production en numérique: espoir ou danger pour le cinéma de l'Afrique subsaharienne.
Documentaire et liberté: Politique, société... Peut-on tout dire aujourd'hui en Afrique?
Le documentaire à portée de tous? Le manque de structure de production en Afrique subsaharienne.
Les deux tables rondes ont eu lieu dans la salle Quintessence. Celles-ci
ont été animées par les étudiants de L'ICO -L'Institut
Cinématographique de Ouidah- avec la participation notamment d'Elise
Daubelcour (Coordonnatrice-adjointe du PSICD, chargée de l'appui aux
soumissionnaires et de la communication), de Souayibou Varissou
(Coordonateur-adjoint du PSICD, chargé du renforcement des capacités) et
de plusieurs journalistes et professionnels de l'image et du son de la
sous-région.
PALMARES
La cérémonie de remise des prix et de clôture du festival s'est
déroulée le 12 janvier 2007 à 17H dans l'amphithéâtre de l'IRSP.
Le jury international présidé par le metteur en scène béninois Tola
KOUKOUI a attribué :
- Le Python Royal, grand prix du festival, à Mahamat-Saleh HAROUN pour
DARATT, SAISON SECHE (Tchad).
- Le Python à Tête Noire, prix du scénario, à Victor ONANA - Prince
DUBOIS pour SENTENCE CRIMINELLE (Cameroun).
- Le Prix Spécial du Jury, à Cheikh Fantamady CAMARA pour IL VA
PLEUVOIR SUR CONAKRY (Guinée / France).
Le public a attibué Le Python de Children, Prix du Public à Moussa SENE
ABSA pour TERANGA BLUES (Sénégal).
Le jury du documentaire, présidé par le cinéaste Sénégalais Moussa Sene
ABSA a attribué :
- Le Python Papou, prix du documentaire, à Mourad BOUCIF pour LA
COULEUR DU SACRIFICE (Belgique / Tunisie).
Le jury du Court Métrage, constitué de 7 élèves des lycées et collèges
de Ouidah et présidé par la journaliste réalisatrice Béninoise Jemima CATRAYE a
attribué :
- Le Python Pygmée, prix du court métrage à Lassaad OUESLATI pour LA
CITERNE (Tunisie).
- Le Prix spécial du Jury à LE FLEUVE NIGER SE MEURT de Aborak Kandine
ADAM (Niger).