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Critique - La chute des hommes (Cheyenne Carron, 2016)
On a vu « La chute des hommes ». Le 7e long-métrage écrit, réalisé et produit par Cheyenne-Marie Carron en 11 ans (!!) fait s’entremêler les destins de trois personnages de notre temps. Lucie, jeune femme passionnée de parfumerie, part pour un voyage d’étude à l’étranger, dans un pays qui, jamais nommé, pourrait être l’Irak ou la Syrie. Younes, chauffeur de taxi dont l’activité pâtit lourdement de la guerre qui ravage son pays, livrera Lucie aux mains de ravisseurs islamistes. Abou, djihadiste originaire de France, blanc de peau, fait partie de la faction qui a enlevé Lucie.
Réalisé avec une économie de moyens qui se devine parfois mais avec une énergie et une volonté qui éclatent à chaque plan, La Chute des hommes est un beau film. La construction du scénario en différents points de vue imbriqués déstabilise, les va-et-vient chronologiques font perdre ses repères temporels au spectateur et, ce faisant, l’aident à plonger pleinement dans une histoire qui, aujourd’hui, nous est lointaine et en même temps très proche. On suit les personnages, on doute avec eux, on a peur avec eux, on est avec eux.
Si, par manque de simplicité et de précision, les dialogues peuvent sembler perfectibles, le jeu des acteurs fait mouche. On pense notamment à François Pouron qui campe avec justesse Abou, jeune djihadiste issu de la classe moyenne française, et que l’on retrouvera avec plaisir dans le rôle principal du prochain film de la réalisatrice, « La Morsure des Dieux ». On pense également à Diane Boucaï qui, dans un rôle secondaire, réussit en quelques scènes à donner beaucoup de densité d’épaisseur au personnage de Maryam, femme de Younès.
L’image du film, très soignée et réussie, participe à la création d’une atmosphère à la fois douce et cruelle, colorant fort à propos ce film très dur et qui laisse pourtant passer l’espérance, l’espoir d’une rédemption toujours possible au coeur du mal le plus absolu.
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29.11.2016 | Paul de Vulpillieres's blog Cat. : FILM
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