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Interview avec Martine Therouanne, présidente du festival des Cinémas d'AsieFestival des Cinémas d'Asie, ses points forts et ses aspirations 1 - Depuis sa création, quel tournant a pris le festival et quel sont, à votre avis, ses points forts ?
Martine Therouanne : A force de travail le festival est devenu de plus en plus attractif pour le public et une tribune efficace pour les réalisateurs et producteurs asiatiques. 2 - Vous-êtes de plus en plus connu dans le monde ou plus exactement parmi ceux qui suivent le cinéma asiatique, pourtant vous n'avez pas eu beaucoup de moyens, à quoi attribuer ce succès ? Martine Therouanne : A la force de notre travail, au travail de terrain (l’un des aspects du FICA c’est une sorte de laboratoire de popularisation du cinéma asiatique dans toutes les couches de la population), à la qualité et à l’originalité de la programmation, à notre indépendance, au refus des compromissions qui feraient perdre l’âme du FICA : il faut mieux être pauvre mais libre. La liberté de création artistique a un prix, celui que l’on vous fait payer parce que vous résistez à la dénaturation de votre création. 3 - Quels sont les problèmes majeurs que vous rencontrez ? Viennent-ils du fait que vous couvrez une zone géographique large mais précise, ou ce serait pareil si vous aviez à faire aux autres continents ? Martine Therouanne : L’un des problèmes majeurs que rencontre le FICA c’est celui de son financement. Les difficultés de son financement sont dues à plusieurs causes : la mésentente entre certaines collectivités locales, le jeu de regard de certains qui en disent long sur ce qu’ils sont au fond d’eux mêmes et sur les pesanteurs sociologiques qui formatent leur regard à l’égard du lieu où on le fait, le fait que le FICA est né d’une initiative citoyenne de passionnés de cinéma qui n’ont que leur force de travail et non pas d’une institution dotée naturellement d’un budget ou d’un groupe financier, etc…Un autre problème majeur que l’on rencontre c’est celui de devoir constamment jongler entre les supports de projection anciens pour les films dits du patrimoine et l’évolution des techniques pour la projection des films de l’ère du numérique. Un problème majeur pour un festival dit de recherche, c’est le problème de la disparition de la mémoire du cinéma par la destruction ou « l’évaporation » des copies physiques des films après leur exploitation commerciale. Le fait que le FICA est un festival spécifique d’une zone géographique l’Asie, le plus vaste des cinq continents, clairement définie par l’Atlas, lui a permis d’être retenu par le CNC pour faire partie du cercle des vingt neuf festivals en France à être soutenus en national par le Centre National de la Cinématographie. Sa spécificité est donc un atout clairement reconnu par l’organisme le plus qualifié en la matière. 4 - Qu'attendez-vous des pouvoirs publics ? Martine Therouanne : Qu’ils aient l’intelligence de comprendre ce que l’ont fait 5 - Quel est votre souvenir le plus marquant de ces 15 dernières éditions ? Martine Therouanne : J’en ai plusieurs, je cite les quatre plus forts, trois d’ordre purement intellectuel et un d’ordre purement émotionnel : la venue du réalisateur japonais Kiju Yoshida et de l’actrice japonaise Mariko Okada en 2001, la venue du réalisateur taiwanais Hou Hsiao-hsien en 2006 et la venue de la famille de réalisateurs iraniens Makhmalbaf. en 2009. Ma plus grande émotion en 15 ans de FICA fut la clôture du 6ème festival avec la projection du film turc Propaganda de Cinan Setin devant la mobilisation des populations périphériques des villes de Franche-Comté. Arriver à la mixité sociale par le cinéma c’est l’un des buts du FICA. 6 - Que diriez- vous aux amateurs des cinémas d'Asie pour les inciter à venir jusqu'à Vesoul ? Martine Therouanne : C’est un festival sans barrière entre le public et les professionnels du cinéma, c’est un festival où l’on peut voir toutes les cinématographies de l’Asie géographique du Proche à l’Extrême Orient ; en outre, le cinéma Majestic de Vesoul offre des conditions exceptionnelles de confort, de qualité de l’image et du son, c’est un multiplexe qui a une âme.
Martine Therouanne, Directrice du Festival des Cinémas d'Asie (en visite à Cannes) 25.01.2010 | Shahla Nahid's blog Cat. : Martine Therouanne Vesoul PEOPLE
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