Ce matin, il était donc minuit quand on me demande, en me forçant légèrement la main, d'aller filmer Daniel Dulac et ses potes grimpeurs sur le clocher de l'église de la station. Une belle église, certes, mais attendre 3h du mat pour aller filmer l'ascension d'une église, moi qui suis moi-même grimpeuse et qui en ai vu d'autres, ça me dit vraiment rien... Mais ils sont sympas et leur demande est pressante... On se retrouve donc dans le bar d'un hôtel à boire du génépi et à 3 h, la petite expédition démarre... Ils étaient dans la fenêtre du clocher quand les gendarmes sont arrivés. Tout le monde est redescendu immédiatement, les cartes d'identité ont été sorties, et ... ma caméra a été confisquée !

Je rentre chez moi furieuse, il est 5h du mat quand je m'endors. Je me réveille quelques heures après pour ne pas perdre toute ma journée de ski. Je vais récupérer ma caméra à la gendarmerie et on m'annonce que les 2 cassettes sur lesquelles apparaissent les gendarmes doivent être supprimées. Pourquoi ne pas juste effacer les images qui les dérangent et me laisser mes rushes ? Je perds tous mes reportages du festival ainsi que les rushes d'un projet en cours !

Je pars skier et le ciel bleu flirte avec la neige me redonne un peu de sérénité...

Ce soir, dernière soirée de projections. Un magnifique film sur les esquimaux (Sur la piste du renne blanc) et un film sur le base jump (Broad Peak)....

Là, je pars au restaurant avec toute la clique.

Demain, j'ai réussi à avoir encore un forfait et je skierai donc le matin avant de prendre le volant et de prendre un covoitureur à Albertville....